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Sélections pour participer au jeu Les photos de 12 heures Tenu à Toulouse le samedi 26 avril. Immersion dans les coulisses de la distribution avec un journaliste qui a tenté sa chance. Mais la confidentialité oblige, le dépêche ne peut tout révéler.
«Émilien, l’étudiant de 22 ans qui bat tous les dossiers sur TF1»: cet article, publié en janvier 2025, est le point de départ de cette histoire. Imbattable Les photos de 12 heuresÉmilien était l’une des 15 personnalités sélectionnées par La Dépêche comme «Toulouse de l’année». À cette occasion, j’ai parlé longtemps au téléphone avec lui, pour décrire dans un portrait sa personnalité savante, discrète et humble. Pour d’autres articles, j’ai témoigné aux fans de la série, ainsi qu’à une Toulousaine qui y a fait face. Ces réunions m’ont fait germer en moi une idée: pourquoi pas moi?
TF1
Un e-mail envoyé aux castings, une date offerte à Toulouse, une demi-journée de sélection. La présence est confirmée par téléphone, sans appréhension excessive. Choisir de passer l’après-midi, c’est profiter pleinement de votre vendredi soir et célébrer le week-end… vous comprendrez, la veille, nous ne nous effondreons pas sous le stress.
Le jour D, 14h30, c’est la surprise en découvrant la diversité des générations: les candidats ont 18 à 82 ans. Certains échangent déjà sur le phénomène émilien. La plupart viennent seuls, mais les couples, les familles, les amis sont également là. Très rapidement, les tasses – deux intermittents du modèle de divertissement de la bienveillance – nous installent dans une pièce. Nous sommes un peu moins de cinquante.
Nous remplissons une fiche d’information. Classique. Ensuite, les tests de culture généraux nous sont distribués. Vous devez attendre que tout le monde ait sa copie pour commencer. Une impression de Deja Vu. Bizarre ce sentiment de retourner en classe. Surtout depuis que pour retourner à l’école de journalisme, j’ai fait des dizaines et des dizaines de questionnaires similaires.
Aller aux autres
Les questions se préparent très largement: du cinéma à la géographie, y compris le tennis. À tel point que je me demande comment il est possible de tout savoir. Mais les recruteurs l’ont martelé: ce test n’est pas éliminatoire. Un mauvais score ne remettra pas en question notre participation potentielle à l’émission. Un moyen simple d’évaluer notre niveau. Huit minutes pour répondre aux 50 questions, ont ressenti 30 secondes. Cela va si vite que nous n’avons pas le temps de réfléchir.
Nous corrigeons tous ensemble, en prenant la copie d’un autre candidat. Le Cleaver tombe: mon résultat est plutôt bas… Wow, je suis en fait zéro? Pourtant, j’étais sûr que j’étais un peu intelligent. Mon voisin a la même note, cela nous rassure. En outre, nous commençons à créer un lien. Je pense que nous en avons besoin pour l’avenir: le passage oralement devant tout le monde. Grâce à mon travail, je parlais à des étrangers, mais ce contexte me met une pression différente. J’essaie de ne rien montrer, de souris et d’expliquer, très rapidement, comment je suis arrivé là-bas. J’ai ensuite mis toute mon énergie en applaudissements pour soutenir mes concurrents.
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Quelle joie d’écouter ces gens souriants, heureux d’être là, de partager un morceau de leur voyage. Agriculteur, vendeur, étudiant en économie, retraité, football, voyage, bricolage… Je veux en savoir plus sur tous les participants. Après les deux heures de cette première étape, nous avons été amenés à attendre dans le couloir. «Les questions étaient super difficiles», «Lui, avec son costume, je le vois trop dans le spectacle»… tout le monde y va avec leur débrief.
Trente minutes plus tard, nous nous asseyons dans la pièce et les sélectionnés sont appelés: seulement cinq noms. Pas le mien. D’un autre côté, mon voisin, qui est devenu ma petite amie, est conservé pour la deuxième phase. Elle promet de me tenir informé. J’espère la revoir sur mon petit écran.