jeIl vient de connaître la consécration de ses pairs pendant la nuit des Molières. Avec cinq statuettes récoltées pour son dernier spectacle, Charbon dans les veinesJouant actuellement le Saint-Georges Theatre, il confirme son statut d’auteur et le réalisateur le plus courtisé du moment. Au lendemain de la cérémonie, Jean-Philippe Daguerre a accepté de s’engager Indiquer.
Le point: Vous êtes avec Éric Ruf le grand gagnant de cette cérémonie Molières. Vous attendiez-vous à un tel triomphe?
Originaire du sud-ouest, Jean-Philippe Daguerre dirige, avec sa femme Charlotte Matzneff, la troupe Le Grenier de Babouchka. © Le Grenier de BabouchkaJean-Philippe Daguerre: Certainement pas. Être nommé dans cinq catégories et collecter cinq statuettes [meilleure pièce du théâtre privé, meilleure comédienne pour un second rôle, révélation féminine, meilleure mise en scène et meilleur auteur, NDLR]Même dans mes rêves les plus fous, je ne l’aurais jamais imaginé! Ces récompenses récompensent principalement la formidable distribution de ce spectacle. Je suis très heureux pour les jeunes actrices, Juliette Béhar et Raphaël Cambray, une partie de la famille vient du monde décrit par cette pièce.
Lire aussi Éric Ruf: «À la tête de la comédie-française, je suis un peu une clinique…» Comment est né votre vocation d’acteur?
Sur un malentendu. J’ai toujours rêvé de jouer, mais, né à Montauban et avoir grandi dans les provinces [entre Biarritz et Borde […] En savoir plus