
Les minutes du silence sont organisées En hommage à Aboubakar Cissé, tuer des coups de couteau dans une mosquéeà l’Assemblée nationale et au Sénat est controversé. Yaël Braun-Pivet est accusé d’avoir tergiversé. Quant à Gérard Larcher, il est critiqué pour avoir associé plusieurs victimes dans son discours.
Cependant, ces controverses ne sont pas nécessaires. Pensez-vous que nos morts reviendront en multipliant les procès-verbaux du silence à l’Assemblée nationale et au Sénat? Minutes faites par des politiciens paralysés à l’idée de manquer une victime et de devoir faire face à une tempête médiatique.
Nous devons voir ces politiques se perdre en incohérence. Yaël Braun-Pivet qui est lent à rendre hommage à Aboubakar Cissé, Gérard Larcher qui semble faire beaucoup de victimes, réunissant la fille poignardée de Nantes, le rabbin a attaqué à Orléans et le jeune musulman tué dans la mosquée, comme pour accorder une victime à chaque communauté.
“Cirmestances”
La volonté n’est avant tout pas accusée de le tri, de les hiérarchiser. Sauf que c’est ce que nous faisons. Pourquoi honorer une victime et non un autre? Pourquoi ne pas en honorer un autre? Pourquoi en choisir trois plutôt qu’un? Donc le poison du poison des suspicions et la division qui revient.
Ce que les familles des victimes attendent, ce ne sont pas les larmes des crocodiles des parlementaires, mais cette justice est rendue. Le respect que nous devons à la société dans son ensemble est de s’assurer que ces crimes haineux concernant les musulmans, les juifs, les catholiques, les femmes, les gays, les trans, les enseignants, les infirmières, la police, les pompiers, le personnel pénitentiaire n’arrivent jamais. Ces larmes de circonstance cachent gravement l’incapacité d’empêcher ces meurtres.
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