
Le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, qui a fait une escale à Santo Domingo après une réunion des BRICS au Brésil, a déclaré mercredi 30 avril que la République dominicaine était un «partenaire prometteur» à Moscou dans la région, en particulier en termes de tourisme.
Première étape de cela “partenariat” Prometteuse, la Russie ouvrira bientôt une ambassade en République dominicaine tandis que Moscou et Santo Domingo prévoient de supprimer les visas réciproques.
«La République dominicaine est notre partenaire prometteur dans la région latine et des Caraïbes, nous apprécions les relations amicales traditionnelles entre nos pays»a déclaré Lavrov, chef de la diplomatie russe, selon la traduction partagée par le ministère des relations extérieures de la République dominicaine. M. Lavrov, qui s’est entretenu avec son homologue dominicain Roberto Alvarez alors avec le président Luis Abinader (tendance libérale), a souligné: «Nous avons parlé d’abord du tourisme pour étendre le flux touristique».
Le ministre dominicain Roberto Alvarez a insisté sur les problèmes d’Haïti, avec qui son pays partage l’île d’Hispaniola. «J’ai présenté en détail au ministre Lavrov la position dominicaine qui préconise une action coordonnée et urgente plus efficace de la mission de soutien à la sécurité multinationale en Haïti»dit le ministre, soulignant «La profonde crise politique, de sécurité et humanitaire qui affecte Haïti».
«Nous espérons que les Nations Unies joueront un rôle central dans la logistique et le financement pour assurer son efficacité (de la mission multinationale). En ce sens, nous avons demandé la collaboration du ministre Lavrov» Et en Russie, a déclaré M. Alavarez. M. Lavrov n’a pas abordé le sujet dans ses déclarations.
Haïti est dans le centre de la politique dominicaine, le président Abinader commentant régulièrement la situation instable de son voisin, avec qui il entretient des relations compliquées.
M. Abinader a fait la lutte contre l’immigration haïtienne l’un de ses chevaux de bataille. Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, le chef de l’État, élu triomphalement en 2024, a endurci la politique de migration, lançant notamment la construction d’un mur le long de la frontière entre son pays, Riche et Haïti, miné par la pauvreté et la violence des gangs.