Après le Canada, elle a traversé l’océan Pacifique. La tornade Trump s’est invitée à la campagne législative australienne et pourrait avoir un impact sur le résultat des élections législatives ce samedi 3 mai. Plus de 18 millions d’Australiens sont appelés aux urnes pour cette élection obligatoire. Le coût de la vie est la première préoccupation des électeurs, selon une enquête interactive sur le vote par la boussole.
L’instabilité financière internationale, en particulier liée aux droits de douane de Washington, semble bénéficier du travail du pouvoir. Le Premier ministre sortant, Anthony Albanese (centre-gauche), est plus ferme en ce qui concerne les États-Unis que son adversaire Peter Dutton, qui dirige la bonne coalition.
Un anti-Trump se sentant favorable au travail
La création de droits de douane de 10% sur les produits australiens importés aux États-Unis semble jouer un rôle dans le court avance du camp du chef du gouvernement sur celui de son adversaire conservateur dans les sondages d’opinion. Anthony Albanese a condamné un supplément américain. “Ce n’est pas l’acte d’un ami”, a-t-il réagi aux annonces initiales. La principale puissance économique mondiale représente 5% des exportations du pays océanien, loin derrière la Chine.
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«Grand penseur», «intelligent», «raisonnable»: début février, ce sont les mots utilisés par Peter Dutton pour décrire Donald Trump après ses paroles sur le voyage forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. Lors de l’investiture du président américain le 20 janvier, les sondages ont annoncé la coalition du bon candidat droit, maintenant précédé de son rival du travail.
Les États-Unis n’ont inspiré que 36% des Australiens interrogés par le Lowy Institute. Une baisse de 20 points depuis le retour à la Maison Blanche du milliardaire républicain. À l’occasion d’un débat télévisé le 16 avril, Peter Dutton a souligné ses liens avec Washington, un allié traditionnel de Canberra. «Nous devons tout faire pour renforcer notre relation, afin que nos deux pays soient plus forts ensemble», a défendu le chef du Parti libéral.
“Rendre l’Australie à nouveau”
Au cours de sa campagne, il a promis de retirer des milliers de fonctionnaires des fonctionnaires. Une politique similaire à celle de l’administration américaine. Peter Dutton, cependant, semble avoir changé votre ton. “Si je devais me battre avec Donald Trump ou tout autre leader pour défendre les intérêts de notre nation, je le ferais en un éclair”, a déclaré le chef de l’opposition en avril.
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Lorsqu’une sénatrice de sa coalition conservatrice a juré, il y a trois semaines, de rendre l’Australie à nouveau (Rendre l’Australie à nouveauReprise du slogan Trumpist), Peter Dutton s’est retrouvé dans une situation embarrassante. Il a ensuite évité les questions des journalistes lui demandant si cette expression signifiait un alignement idéologique avec le locataire de la Maison Blanche.
Le travail Anthony Albanais a joué sur le sentiment anti-Trump en souhaitant incarner la sécurité connue dans une période aussi imprévisible. “La dernière chose dont vous avez besoin est un gouvernement instable”, a assuré le Premier ministre sortant à ses compatriotes, ciblant son concurrent conservateur. Si le parti au pouvoir remporte les élections prévues pour ce samedi, ce sera en partie grâce à ce célèbre effet Trump.