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Dans les coulisses de la simulation d’accident -.

Dans les coulisses de la simulation d’accident -.
Dans les coulisses de la simulation d’accident -.

Toutes ces belles personnes étaient dirigées par Luc Grenier, organisateur en chef de la simulation et coordinateur du Virtual Clinical Immersion Center au Shawinigan Cégep. «Je suis vraiment fier d’eux, vraiment fier», m’a dit celui qui n’avait que de bons mots en ce qui concerne ses artistes et artisans.

Luc Grenier n’est pas à sa première année. À partir de septembre, il a déterminé le thème de la simulation. Comme un scénariste, il commence à mettre en place la cinétique, en gardant toujours à l’esprit que la catastrophe imaginaire doit permettre aux étudiants d’utiliser les connaissances maximales apprises lors de leur formation universitaire.

Lorsque décembre arrivera, les scénarios de Luc Grenier sont à peu près écrits, juste assez pour corriger le nombre d’extras et d’acteurs dont il aura besoin pour rendre la simulation possible. Le recrutement de bénévoles semble loin d’être la partie la plus difficile du projet. Au contraire, les personnes qui connaissent cette importante journée d’éducation veulent participer et contacter Luc, tout naturellement.

Déjà, il dispose d’une banque d’acteurs du centre virtuel qui participent régulièrement à chacun des programmes Shawinigan Cégep.

«Cette grande simulation, tous ces acteurs l’attendent, ils ont hâte de voir le rôle que je leur ai accordé!» Il m’a dit, satisfait de la grande participation des bénévoles. «Les gens savent que c’est pour la cause de la pédagogie et pour les étudiants. Ils savent que s’il y a une urgence ici, dans la ville de Shawinigan et dans l’environnement, les orateurs seront courants.»

Afin d’atteindre le scénario de cette année, une cinquantaine d’acteurs et d’extras ont joué un rôle. Les frères, sœurs, les amis des organisateurs se sont portés volontaires en plus des étudiants du séminaire Sainte-Marie à Shawinigan pour remplir les rôles des «victimes» de 12 à 17 ans. Déjà en partenariat avec le lycée pour la scène du maquillage de scène, Luc Grenier était ravi d’apprendre qu’il se donnait également des leçons d’art dramatiques. Il est donc allé rencontrer des jeunes acteurs plusieurs fois pour leur parler des scénarios.

«Ils étaient tellement heureux de participer!» Honnêtement, la qualité que nous avions cette année en tant qu’acteurs, juste pour les jeunes était tout à fait remarquable. Ils étaient bien préparés par leur professeur et nous nous sommes assurés que tout allait bien de leur côté, car c’est toujours impressionnant quand vous vivez cela! ”

– Luc Grenier

Les sons sur le site peuvent surprendre comme des cris et des hurlements. L’alarme du chemin de fer qui sonnait tout au long du «drame» et le vacarme produit par les explosions utilisés pour sortir «les victimes» n’étaient pas faciles, surtout pour ceux qui sont restés «coincés» dans le bus, où les bruits ont encore résolu.

Nous devons également préparer les jeunes étudiants en vue du «sang» et des «blessures» parce que, afin que l’exercice soit crédible pour les futurs parties prenantes, leurs camarades qui étudient le maquillage de scène profitent de cette opportunité extraordinaire de donner du réalisme à la scène d’horreur.

Comme Luc Grenier détermine le nombre d’acteurs dont il a besoin, il distribue immédiatement une variété de blessures à chacune des «victimes» afin que, pendant la simulation, les enseignants des amis peuvent vérifier que chacune des interventions est adéquate.

Depuis le retour des cours en janvier, le professeur de maquillage de scène, Pierre Duplessis, a eu tous les détails concernant les blessures à reproduire. Il divise son groupe d’étudiants en plusieurs équipes de deux et attribue à chacun une «victime».

Les étudiants font ensuite des recherches pour savoir ce qu’une brûlure au deuxième et troisième degré ou comment une fracture ouverte d’un tibia est comme traverser la peau. Une fois les images trouvées, elles préparent les moules pour couler leurs «blessures» qu’ils composeront par la suite.

Le matin de la simulation, ils arrivent à 8 heures du matin sur le site avec le même bus qui part au séminaire de Sainte-Marie à la recherche des acteurs pour se rattraper. Quinze minutes plus tard, les artistes de Make -Up commencent à installer les «blessures» et réalisent l’arrivée sur «les victimes».

«C’est beau pour eux de vivre cela, ils font partie intégrante, carrément, de cette simulation», se réjouit de l’organisateur en chef.

À 10h15, toutes les make-ups sont fabriquées et les acteurs peuvent avoir lieu.

La place du «plateau de tournage» a également changé. Avant, la simulation a eu lieu sur les terrains de Cégep, mais étant trop proche de l’hôpital virtuel, les étudiants de soins préhospitaliers d’urgence n’ont eu que une minute avec les «victimes» dans l’ambulance. Cette année, ils ont pu bénéficier de dix minutes pour intervenir pendant le transport.

La scène était la plus réaliste. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)

Avant de conclure notre échange dans les coulisses de la simulation, j’ai demandé à Luc Grenier si les personnes amputées faisaient partie de ses acteurs. Un grand amoureux de la science-fiction, des catastrophes et des films d’horreur, depuis que je me suis retrouvé amputé aux quatre membres, non pas à cause d’un accident de train, mais bien en raison d’une attaque de foudre des bactéries mangeuses de chair, je rêve de jouer un rôle qui mettrait en évidence ma différence!

Eh bien, mon rêve pourrait se réaliser! Actuellement, il s’agit d’un modèle de robot haute fidélité fourni par la Gaulard Company qui, avec sa jambe enveloppée, occupe la fonction de simuler un grand traumatisme pendant ces jours de «catastrophe».

Sauf que… ce n’est pas un rôle complet pour moi. Malgré le fait que le modèle est toujours en vie au début de la simulation, il cesse de respirer après environ vingt minutes, contrôlé à distance par le représentant de la société. Comme dans la vraie vie, les futurs parties prenantes sont confrontées à la mort d’un patient, peu importe qu’il ait reçu les bonnes manœuvres.

«Ce n’est pas parce qu’ils ont fait une erreur, mais parce que cela se produit», conclut Luc Grenier, conscient de la plus grande difficulté de la profession que ses étudiants exerceront dans quelques mois.

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