François Bayrou a parlé du samedi 3 mai, la possibilité de demander aux Français son avis sur un «plan global» de déficits le samedi 3 mai. Le député est un effet d’annonce, pour le député La France insou deux.

Publié Le 04/05/2025 09:46 Mis à jour Le 04/05/2025 09:47 Temps de lecture: 2min

Le référendum sur la réduction des déficits, proposé par le Premier ministre François Bayrou, “Ne aura pas lieu”a déclaré le dimanche 4 mai sur Franceinfo Éric Coquerel, adjoint LFI de Seine-Saint-Denis et président du comité des finances de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a parlé, dans les colonnes du Sunday Journal, la possibilité d’organiser un référendum sur “Un plan global” Pour réduire les déficits publics. Cette annonce intervient alors que le gouvernement de François Bayrou commence la préparation du budget de 2026, après avoir récemment échappé à plusieurs requêtes de censure sur le budget précédent.
«Je ne le crois pas du tout. Aujourd’hui, nous avons un cadre qui ne sait plus où il va», Éricterel estimé Éric, qui considère cette proposition comme un simple effet d’annonce. Il regrette également que François Bayrou ne respecte pas le choix exprimé par les électeurs lors des dernières élections législatives en juillet: «La normalité dans une démocratie parlementaire est que l’Assemblée nationale vote le budget», Il se souvient. Selon lui, le gouvernement se multiplie «Artifices pour éviter le problème de fond: il fait des budgets minoritaires dans le pays».
Si l’exécutif a jusqu’à présent réussi à éviter la censure, l’Éric Coquerel est sceptique quant à sa capacité à tenir à temps. Selon lui, ce gouvernement fait tout pour éviter ce qui l’attend «À l’automne au plus tard: un nouveau mouvement de censure après un recours à 49,3, car son budget n’a ni que la queue ni la tête»Il prédit.
Pour le député du LFI, la proposition de référendum de François Bayrou n’est qu’un moyen de détourner l’attention du vrai problème: «En parlant de référendum, il évite d’approcher la question centrale, à savoir un budget qui glisse», Il conclut.