Plusieurs étés de fréquentation ont amené les professionnels à modifier leur feuille de route. Pour quel résultat?
Un index entre autres. Déjà l’année dernière, le prix d’une location de voiture d’ici la semaine en Corse commençait à réfléchir. Confirmation cet été: Ajaccio et Bastia sont à nouveau dans la liste des villes les moins chères. Un symbole comme ce service qui dépend des vacanciers qui sont arrivés en avion est crucial et a alimenté l’insatisfaction ces dernières années. Une des raisons, entre autres, a expliqué la désaffection relative à partir de laquelle l’île de la beauté a souffert en juillet et août… le vent semble tourner.
La Corse redevient une destination à la mode? À un niveau quantitatif, la réponse semble positive avec une augmentation marquée des réserves dans l’air et la mer: «CCe qui nous revient est rassurant. La programmation des compagnies aériennes est meilleure que l’an dernier avec 134 lignes 18 entreprises 11 pays et 190 000 sièges en outre, Exposé Jean Dominici, président de la Chambre de commerce et d’industrie corse (CCI). Dans le Maritime, il est plus difficile à fournir depuis la programmation des adaptations à la demande. Mais les réservations sont bonnes. “
Diminution du panier moyen
S’il reste prudent, il veut toujours être optimiste pour la saison touristique qui est annoncée sur l’île: «La Corse reste une destination de premier plan pour les visiteursAjoute le président du CCI. C’est une région attrayante. Voir les chiffres en avril. L’aéroport de Bastia a augmenté 20% des passagers. “
Il reste à voir si ces millions de passagers pourront consommer, en outre, les produits locaux, car le panier moyen baisse régulièrement. À ce sujet, les professionnels du secteur sont inquiets. Malgré les prévisions encourageantes, la Corse est une destination coûteuse: «Le nombre de passagers est stableBenoît Cauldron Analysis, vice-président de l’UMIH Corsica (Union of Trades and the Hotel Industry). Si dans les hôtels, les résidences et le secteur marchand en général, les réservations restent stables, le prix moyen n’augmente pas et les dépenses ralentissent. La durée du séjour baisse, le panier moyen aussi et les prix des chambres. “
Plateformes de location entre les individus
Une baisse du pouvoir d’achat qui pousse les visiteurs à opter pour des plates-formes de location entre les individus. Ce qui inquiète les professionnels du secteur qui sonnent régulièrement l’alarme sur ce problème.
L’industrie hôtelière classique propose 147 000 lits en Corse. Environ 20% de moins que le mobilier touristique et leurs 181 000 lits ont déclaré: «Il y a du flux mais les professionnels ne le trouvent pas dans leurs établissementsdeplores Jean Dominici. C’est une vague de fond qui n’est pas spécifique à la Corse. “
Les joueurs du secteur exigent toujours une évolution de la législation pour le tourisme meublé: «Chaque année, l’équation est de plus en plus difficile à résoudresays Benoît Cauldron. Même si les gens sont là, ce n’est pas suffisant pour remplir nos établissements. Je ne suis pas fataliste, car il y a une conscience des politiciens. Il faut une véritable contrainte pour ceux qui en font leur travail. Nous devons les taxer comme tout le monde. La politique d’inaction doit s’arrêter. “
9 fois plus de touristes que de résidents
La Corse accueille généralement près de 3 millions de touristes, selon la Corsican Tourism Agency (ATC) avec un pic d’environ 450 000 personnes en août pour 350 000 habitants. Ce tourisme est principalement basé sur une clientèle locale (7 touristes sur 10 proviennent du continent français), une forte concentration d’été (environ la moitié des touristes entre les mois de juillet et août) et un emplacement principalement côtier.
Pour éviter cette concentration, l’ATC pousse depuis plusieurs années pour une propagation de la saison. Il reste à aller à la phase en béton, au-delà des annonces de l’annonce: «Il faut plus d’avions, plus de bateaux mais également des grandes capitales européennes, tout comme les autres îles du bassin méditerranéen», préconise Benoît Cauldron.
Pour y remédier, la communauté corse veut acheter des flux d’air. Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Toulouse, mais aussi la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie ont été identifiés comme des destinations à renforcer en dehors de la saison complète.
En vidéo – Tourisme: une grande plante PLAISANCE tourne le dos à la Corse
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