Yassine Bouzrou, avocat de la famille d’Aboubakar Cissé, non recommandée ce samedi 3 mai 2025, à ses clients pour rencontrer Bruno Retailleau. Il critique le manque de respect du ministre et remet en question la version donnée par la justice sur les faits.
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La famille d’Aboubakar Cissé devait être reçue lundi par Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur. Mais son avocat, moi Yassine Bouzrou, a conseillé l’inverse ce samedi. Selon lui, cette réunion n’est pas une bonne idée.
-«Je ne vois pas comment mes clients peuvent accepter une telle réunion. Le ministre manquait de respect à Aboubakar. Il l’a réduit à sa situation administrative»explique-t-il. Le ministre a déclaré qu’il avait du mal à trouver la famille parce que le jeune homme était dans une situation irrégulière. Pour moi Bouzrou, ces mots sont “Obligatoire” ET «Hors sujet». Il pense que l’État a retardé la réaction.
Pour rappel, Aboubakar Cissé, 29 ans, a été tué avec des coups de couteau alors qu’il priait dans une mosquée du Grand-Combe, dans le gard. Sa famille est convaincue qu’il s’agit d’un acte terroriste. Elle souhaite déposer une plainte pour demander une nouvelle enquête. L’objectif est que la justice reconnaît un mobile idéologique.
Mais le procureur de Nîmes ne va pas dans cette direction. Elle parle d’un geste isolé, sans rapport avec une idéologie précise. Selon elle, le suspect voulait simplement “tuer” sans réclamation.
Moi Bouzrou n’est pas d’accord. «L’auteur des faits avait déjà fait des remarques hostiles aux musulmans. Ce n’est pas un simple coup de folie»dit-il. Il ajoute que le procureur «Évite certains éléments du dossier» et «donne des arguments politiques et non juridiques».
L’avocat accuse également le ministère de la Justice d’influencer l’enquête. “Le procureur n’a pas les mains libres”Il a dit. «Il est soumis à une pression politique.» Il cite également les déclarations de Gérald Darmanin, parfois jugée “Clivantes”pour expliquer ce contexte tendu. Pour la famille Aboubakar, la douleur reste vivante.
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