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Le patron de Popeye, à Saint-Florent, réagit à l’incendie qui a détruit deux de ses bateaux -.

Deux bateaux de l’entreprise qui transportent des touristes de Saint-Florent aux plages du désert agriates brûlées pendant la nuit. Son patron, Jean-François Mei, originaire du village, est partagé entre tristesse et colère, et pointe «une perte de valeurs» en Corse.

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Ce matin, sur le port de Saint-Florent, les carcasses des bateaux qui ont pris feu, dans la nuit du 28 au 29 avril. Trois d’entre eux sont endommagés, mais les deux de l’incendie ont commencé sont complètement carbonisés.

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L’un d’eux était un bateau de taxi, et l’autre, le Popeye, un bateau emblématique qui a lié le port de Nebbiu et les plages de Lotu et de Saleccia chaque été.

J’ai vu 35 ans monter en fumée. C’était ma vie, c’était mon bébé… c’est terrible

Jean-François Mei, le patron, ne peut voir que les dégâts:

«Cela fait 35 ans d’expérience, de travail, de risque, de sueur, qui est monté en fumée. Je suis dégoûté… c’est catastrophique, ce qui s’est passé hier.»

Une enquête a été ouverte ce matin par le bureau du procureur de Bastia, le chef de la destruction par un moyen dangereux.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était en colère, Jean-François Mei ne pense pas longtemps: «La colère viendra si rien ne se passe. Et c’est le problème. Aujourd’hui, tout le monde vient me voir, m’apporte son soutien, et ça fait du bien, mais dans quinze jours, nous en parlerons plus, nous serons sur autre chose, d’autant plus que je ne suis pas le seul dans ce cas. En ce moment, en Corse, il bouge…»

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Le patron de Popeye secoue la tête, désolé. Il ne comprend pas comment nous pourrions attaquer ses bateaux. «Je suis né ici, je fais ça depuis 1991, je suis parti de rien, j’ai essayé d’évoluer, tout s’est toujours bien passé… C’est lamentable. J’ai l’impression que nous n’avons plus de valeurs, en Corse, pour le moment. Que nous ne donnons plus de valeur aux choses… nous devons réagir collectivement, afin que cela ne se reproduise plus ».

En tout cas, il est déterminé à réagir, et rapidement, lorsque la saison des touristes vient de commencer. «Je suis quelqu’un qui rebondit, donc nous trouverons une solution, nous ferons les choses correctement et recommencez. Dans la vie, vous ne devriez compter que sur nous-mêmes. J’ai toujours travaillé comme ça».

Jean-François Mei jette un dernier coup d’œil à ses bateaux brûlés et quitte le port, pour aller à la gendarmerie, où les enquêteurs l’attendent.

>> Lire aussi: plusieurs bateaux en partie détruits par le feu à Saint-Florent

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