C’est vendredi soir à Bas-Saint-Laurent que les deux clubs reprendront des mesures un peu plus de 48 heures après la victoire en deuxième période d’extension des cataractes via le défenseur Isaac Ménard.
Ayant profité du confort du Gervais Auto Center pour remporter deux matchs durement joués, les cataractes semblent être l’équipe avec le vent dans les voiles. Par rapport à leurs adversaires, ils sont beaucoup plus sains et, surtout, ils n’ont pas la pression que l’océanique, l’hôte du tournoi de la Coupe Memorial, peut ressentir à ce stade de la demi-finale.

L’entraîneur-chef Daniel Renaud est conscient que aller jouer à Rimouski n’est pas une tâche facile. (Stéphane Lessard/Archives Le Nouvelliste)
«Nous savons que le défi qui nous attend vendredi [à Rimouski] est énorme. Nous voyons que la foule fait une différence. Quand nous y sommes allés, nous avons constaté qu’ils en avaient un aussi. Nous devrons trouver un moyen de rester concentré sur ce que nous devons faire sur la patinoire pour obtenir nos meilleures performances possibles sur la route », a déclaré l’entraîneur-chef Shawiniganais, Daniel Renaud.
S’ils peuvent réussir à gagner sur la glace du Sun Life Financial Colisée, ils auront alors la chance de terminer le travail dimanche à la maison où ils n’ont pas subi de revers régulier depuis le 29 novembre 2024. Sinon, ils ont dû collecter une troisième défaite dans autant de duels dans Rimouski dans cette bataille, les Shawiniganais auraient le luxe de se battre pour leur propre foule.

Auteur de 15 points en 13 matchs, le défenseur Jordan Tourgny est dominant sur la glace pour les cataractes. (Stéphane Lessard/Archives Le Nouvelliste)
«Nous voulons continuer de cette façon. Le plan de match est clair. Nous savons ce que nous devons faire et nous sommes conscients de ce qui fonctionne ou non.
“Nous n’aurons pas notre foule à Rimouski pour la cinquième confrontation, mais ce sera à nous de trouver un moyen d’avoir nos jambes afin de bien performer à l’étranger”, a ajouté le vétéran Isaac Ménard.
L’avantage de la glace toujours du côté de l’océanique
Dans cette série où les clubs à domicile ont remporté chacun des quatre duels, l’Oceanic peut se renforcer en disant qu’il a toujours un précieux atout en sa faveur lorsqu’il a l’assurance de participer au cinquième et, potentiellement, la septième confrontation dans ses quartiers.
«Il devient un format deux des trois avec l’avantage de la glace. Nous venons de le vivre contre les Saguenéens de Chicoutimi [2 à 2 après quatre matchs]. C’est à nous d’arriver à la maison et d’être prêt pour la prochaine réunion », a déclaré l’entraîneur océanique Joël Perrault après la quatrième partie.

L’entraîneur-chef Joël Perrault considère que le nombre important de blessés dans sa formation n’est pas une excuse. (Stéphane Lessard/Archives Le Nouvelliste)
De toute évidence, aussi lâche, les hommes de Perrault sont également conscients qu’ils doivent essayer de le couper aussi court que possible pour essayer de reprendre un peu mieux. Privées de quatre défenseurs, Spencer Gill, Luke Coughlin, Pier-Olivier Roy et Connor Sturgeon, l’attaquant star Mathieu Cataford et leur gardien de but depuis le début de la série Mathis Langevin, les rimerkois continuent de se battre avec fierté.
«Nous verrons… J’espère toujours avoir des commentaires. Nous ferons tout pour avoir ceux que nous pouvons. D’un autre côté, ce n’est pas une excuse, les blessures. Nous avons des gars qui peuvent faire le travail et nous avons une formation de maturité. C’est aux joueurs qui sont dans l’alignement pour nous assurer que nous gagnons le prochain match, que ce soit avec le même entraînement que mercredi ou avec des retours,« ajout.
Envoyée dans la mêlée lors du troisième duel de Langevin, le gardien de but William Lamelle a été brillant lors de la quatrième confrontation avec une performance de 49 arrêts sur 52 lancers. Si l’Oceanic veut espérer rejoindre les Wildcats de Moncton en finale, il faudra exactement ce type de performance par les 17 ans.

Le gardien de but William Lacelle était solide dans le quatrième duel. Si l’Oceanic veut accéder à la finale, Lacelle sera un élément crucial. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)
«La clé pour rebondir est nos supporters. Ils nous aident beaucoup. Nous étions bons toute l’année à la maison. Le septième joueur était important.»
Le cinquième match commencera à partir de 19 h