Par
Sophie Quesnel
Publié sur
4 mai 2025 à 11h00
La saison se ferme pour la coquille. Dans quelques jours, tout bateaux Aura bien rangé les dragues et les marins tourneront la page sur une campagne 2024-2025 marquée par des conditions globalement favorables.
Pour le canal et la baie de Seine, les professionnels font désormais le bilan: volumes pêchés, qualité des ressources, enchères moyennes et perspectives de gestion pour les années à venir.
Une campagne plus facile
“Il y avait du coquille dans la baie de Seine, mais c’était plus dispersé que d’habitude”, note Daniel HarachePrésident de l’Union des pêcheurs Trouville-sur-Mer. Ce n’étaient pas de grandes tâches groupées, comme quelques hivers, mais plutôt de petits dépôts distribués partout. Résultat: c’était plus facile de travailler, car les bateaux étaient moins gênés ». Il résume.
Malgré ces conditions de pêche favorables, le début de 2025 a marqué Un ralentissement clair de la demande. «Nous ne savons pas vraiment pourquoi. Peut-être à cause du contexte économique général, ou parce qu’il y avait beaucoup de coquilles dans d’autres domaines, comme dans Saint-Brieuc ou Haute-Normandie Bay», explique Daniel Harache. Le fait demeure que «les cours n’étaient pas là».
6 € pour un achat minimum de 3 kg
La baie de Seine a fermé ses portes le 27 mars, plus tôt que quelques années. «Comme il s’est mal vendu, nous avions moins de marées à faire», analyse-t-il.
Et aujourd’hui, La coquille est à des prix brisés.
C’est clairement le moment de les acheter. Le kilo est négocié entre 4 et 5 € selon la quantité.
Parmi les poissonniers, le déclin est ressenti moins, mais la coquille apparaît à 6 € pour un achat minimum de 3 kg: «Ils doivent faire leur marge, ils ne vendent pas beaucoup plus que d’habitude. Mais il est encore de 1 à 2 euros de moins par kilo, il n’est pas négligeable».
La fin officielle de la campagne est prévue à la mi-mai. «La moitié des bateaux sont déjà partis pour la pêche au poisson», conclut-il.
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