Jusqu’au 29 juin, dans le toit en verre de l’hôtel Pams, à Perpignan, le département de la culture de la ville, présente l’exposition picturale de Diane Garcès de Marcilla, intitulée «Par le prisme de l’eau».
Né à La Havane, une mère cubaine et un père français, Diane Garcès de Marcilla vit aujourd’hui au sud de Toulouse. C’est depuis l’enfance que la peinture entre dans la vie de ce solitaire contemplatif. «Très jeune, j’ai été captivé par l’aquarelle, Elle se souvient. Je n’essayais pas de faire quelque chose de techniquement boire, c’était plutôt ma façon d’exprimer mes sentiments du monde ». Parmi ses grandes influences, l’impressionnisme. En grande partie, autodidacte, cependant, dans les années 1980, elle a assisté aux Beaux-Arts de Perpignan. Études qui l’ont rapidement déçu: «Le temps était avec le concept et les complexités mentales. Et je voulais rester en relation avec l’émotion de ce que j’ai vu et que je voulais transcrire. Alors, je suis allé vivre pendant un certain temps à New York. J’ai découvert une énergie abondante là-bas, et j’ai rencontré trois artistes importants qui m’ont guidé dans ma quête».
Principalement à travers des paysages avec des eaux sereins, Diane Garcès de Marcilla loue lentement. «Ce que je recherche pour moi-même, c’est une source d’équilibre et de paix intérieure, dit-elle. Au-delà de la tourmente de la vie, il est possible de faire du silence, de tirer en soi très profondément. Et dans cet endroit, trouvez calme. Ma peinture est complètement méditative. Cette tranquillité universelle que j’imprègne sur le Web, je veux le communiquer aux autres ».
Chuter de l’eau
«Tout est autour de nous, il s’agit de regarder. Tous mes paysages sont des endroits où j’ai été, les portraits sont ceux de mes proches». Diane Garces de Marcila a peinte après les photos: «Ce qui m’intéresse avant tout, c’est de travailler pour des formes, que ce soit des paysages ou des visages. Le cadre de la table, je le conçois par ordinateur. Sur la toile, je vais à la chair, c’est-à-dire la couleur et ses effets».
L’eau, sa puissance symbolique, parcourt tout son travail. D’abord par la technique: «La magie de l’eau colorée, sa transparence, les Glacis, m’ont toujours intéressé», explique-t-elle. Dans ses acryliques, l’artiste joue avec la gravité: l’eau circule, crée des chemins, prend des couches de couleur, efface ou révèle la réalité. En plus des paysages, Diane Garcès de Marcilla a donc peint des visages ramollis et des mains caressant. En resserrant le recadrage, nous entrons ensuite dans la sphère de l’intime: l’effet de l’eau qui traverse l’esprit et l’apaignait.
Ce travail est une question de sensation, de poésie. Aucune réclamation. Cependant, dans deux ou trois peintures, l’artiste représente les mains de l’homme qui recueillent l’eau: «J’ai droit à ces toiles d’or dans mes mains, car l’eau est plus précieuse que l’or du monde. Sans elle, pas de vie sur notre planète».
La peinture de Diane Garcès de Marcilla contient du temps: celle nécessaire pour que l’artiste ancre ses paroles, ce qui nécessaire pour que le visiteur l’apprécie. Elle appelle une pause: des extraits temporairement de nos «timings» dévorés par l’urgence de faire, de regarder et de retourner au monde peut-être plus conscient d’un essentiel qui nous donne entre nos doigts.