C’était la véritable étape régionale. Mais pour son retour à quelques kilomètres de Charnay-Lès-Mâcon, où elle est née un peu plus de 24 ans, Sistine Macquet portait la mine de mauvais jours après cette demi-finale perdue par Basket Landes. Comme ses partenaires, le pivot n’était pas à la fête, bousculé par une équipe encore plus bouleversée qu’eux. Si ses statistiques sont anecdotiques (2 points enregistrés, 3 rebonds pris, 2 compteurs effectués, 2 passes décisives et autant de défauts distillés en un peu moins d’un quart de jeu), l’engagement était cependant substantiel. Pas suffisant, cependant, dans la fournaise de Prissé.
«Ce fut un grand combat et nous n’avons pas chuté. Nous savions que nous allions faire face à une équipe très physique et nous avons travaillé pendant toute la semaine. Nous avons essayé de trouver des solutions…» Basé le Pivot des Landes, qui l’a assuré: non, le contexte particulier avec les membres de la famille présents dans la salle municipale ne l’avait pas pris. «C’était spécial, oui et non. Il y avait aussi des gens du club qui ont fait le voyage et c’est copieux, car ils nous soutiennent même lorsque nous ne sommes pas bons», elle n’était pas claire, peu claire de s’attarder sur ses sentiments. Déjà tourné vers le retour: «Il n’y a que 4 points, donc tout est possible», elle a coupé avant de tourner sous la douche, puis dans le bus qui a amené le Landais à Mont-de-Marsan pendant la nuit.
“Plus agressif qu’eux”
Un retour pas nécessairement reposant pendant que les organisations ont été mises à l’épreuve. Son vis-à-vis Charnay, Maëva Djaldi-Tabdi, était facilement adapté par la suite. : «L’intensité de notre défense a fait la différence parce que nous avons une échelle et que nous pouvons tous défendre tout le monde. Sur cet aspect, la communication nous a aidés. Nous devons être encore plus unis sur des jeux comme ça parce que nous n’avons pas nos chefs titulaires. Nous nous attendions à ce qu’ils soient agressifs de manière défensive et que nous avons réussi à inverser la tendance et à être plus agressives qu’eux.» »» »» »» »» »»
L’intérieur bourguignon, il a régné dans la raquette et ailleurs: 7 points mais, en particulier 12 rebonds, dont 11 défensives et 5 passes décisives pour 19 évaluation, la meilleure note de la soirée. Et a approuvé sans trembler son rôle de leader, comme son entraîneur Stéphane Leite le souhaitait avant la réunion: «Elle est très importante dans le groupe et elle doit être plus confiante». Réponse de son joueur: «Il était important d’intégrer bien les jeunes, surtout pour les mettre en confiance, c’était un objectif de les guider avec le stress qu’il y avait. Quoi qu’il en soit, nous nous sommes dit: nous sommes ici et nous n’avons pas le choix, nous voulons jouer donc nous ne posons pas de questions.» »
Elle a également été promue capitaine pour cette moitié. Bel clin d’œil tandis que sa sœur aînée Clarince est celle de Basket Landes… D’ailleurs, avaient-ils échangé avant la réunion? Elle rit. “Non, nous n’avons pas parlé. C’est une guerre un peu. Et puis c’est deux ans que nous jouons l’un contre l’autre, alors maintenant …” Sauf que nous ne nous rencontrons pas tous les jours en demi-finale … “Oui, c’est vrai mais c’est toujours un adversaire comme n’importe quel autre sur le terrain.