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La NCAA siphonne la jeunesse du basket-ball français, et le LNB ne peut rien faire -.

Le basket-ball français est un tournant. Longé loué pour sa capacité à former de jeunes talents, avec un slogan équivoque («révéler le basket-ball français»), le LNB voit son modèle miné par une mutation complète. Merci au Nil (Nom, image et ressemblance) Et pour une liberté totale sur les transferts, le championnat universitaire nord-américain attire de plus en plus des perspectives françaises. La tendance est déjà bien avancée, et les conséquences pour les clubs de trois couleurs pourraient être majeures.

La révolution du Nil: millions pour les étudiants-athlètes

Jusqu’en 2021, la NCAA a interdit à ses athlètes d’être payés. Mais depuis lors, tout a changé. Les étudiants peuvent désormais profiter de leur nom, de leur image et de leur ressemblance (Nil), avec des offres commerciales qui peuvent atteindre plusieurs millions de dollars. Ce système, combiné à la flexibilité totale offerte par le portail de transferta transformé la NCAA en un vrai Eldorado pour les jeunes joueurs. Et cela, sans clubs européens, ni même la NBA ou la FIBA, pouvoir intervenir légalement.

Un exemple simple: Yohan Traoré a évolué dans trois universités différentes en trois saisons. Ce type illustre bien sûr la fluidité du système américain, beaucoup plus flexible que l’environnement contractuel européen, souvent rigide et faiblement rémunérateur à ce stade de carrière.

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Un exode massif du LNB vers la NCAA

Le phénomène accélère. En 2025, la liste des départs a déjà agi envers les États-Unis l’a rendu étourdi:

Et la vague pourrait continuer avec les départs envisagés pour:

Les clubs ne peuvent rien y faire. La NCAA, non affiliée à la FIBA, ne demande pas de lettre de sortie pour qualifier un joueur, même si elle est sous contrat. Résultat: les clubs d’entraînement français perdent gratuitement leurs meilleurs éléments.

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Agents, un rôle logique dans une dynamique favorable

Dans ce contexte, les agents jouent pleinement leur rôle. Leur mission étant de servir au mieux les intérêts de leurs clients, il est parfaitement cohérent qu’ils guident les jeunes vers des opportunités aussi attrayantes que celles offertes par la NCAA. D’autant plus que le système du Nil est également avantageux pour eux, les commissions oscillant entre 10 et 20%, plus que les 8 à 10% généralement pratiquées en Europe (et encore, en l’absence d’intermédiaires étrangers). Un écosystème qui encourage naturellement les représentants à pousser leurs perspectives aux États-Unis.

Vers un interrogatoire du modèle de formation français

Ce raz de marée pourrait pousser les clubs LNB pour revoir leur copie. Pourquoi investir dans la formation si les talents vont avant même de contribuer au projet sportif? Le risque est clair: l’offre à prix réduit, peu coûteuse, car non rentable à long terme. Une tendance qui pourrait finalement avoir un impact sur la LFB, si la NCAA féminine suit la même évolution.

Le projet de la NBA a également eu un impact

Le phénomène a également des répercussions sur le repêchage de la NBA. En 2025, seul 106 joueurs inscrit dans entrée précocele chiffre le plus bas depuis 2015, contre 363 en 2021. Les étudiants restent plus longtemps à l’université, bien payés et bien entourés, au lieu d’essayer l’aventure professionnelle dans des conditions précaires.

La NCAA devient ainsi une manière royale, non seulement pour le développement, mais aussi pour l’enrichissement. Un joueur bien entouré, bon sur le terrain et actif sur les réseaux peut signer des accords avec Nike, Amazon ou T-Mobile. À tel point qu’un choix tardif La NBA pourrait gagner moins qu’un joueur vedette du Kentucky ou du Texas.

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Que peut faire le LNB? Pas beaucoup… seul

Face à cette vague, le LNB est impuissant. Aucune clause contractuelle, aucune indemnité de formation, aucun appel légal ne peut ralentir ce mouvement. À moins que la NBA, voyant une partie de sa piscine ne se stabilise dans la NCAA au lieu d’arriver prématurément dans sa ligue, décide d’intervenir à son tour.

Parce qu’aujourd’hui, la NCAA n’est plus ce sanctuaire amateur de l’époque. C’est un marché à part entière, avec ses codes, ses agents, ses millions. Et la France, un ex-leader de la formation de basket-ball en Europe, pourrait bien être juste un simple fournisseur, sans pouvoir de rétention.

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