BOulazac a fait la bonne chose. Les Périgourdins ont battu le dernier, Évreux (88-58), samedi 3 mai. Avec une marge claire. Assez pour améliorer le point d’alarme général. Pas grand-chose, car Blois a clairement battu Chartres (99-76). À la fin de la saison régulière, en deux matchs, si Blois et le BBD étaient toujours en tête, ce critère désignera le champion. Blois est +337, le BBD à +293.
Après avoir collé 20 points dans les Palois (84-63), le mardi 29 avril, les coéquipiers d’Hugo Robineau ont explosé les Normands. Ils étaient sérieux, c’est tout ce dont vous avez besoin pour dominer. Le BBD a pris quelques minutes pour bien coincer. Au début, les Normands ont trouvé de l’espace à l’intérieur et ont capturé les deuxièmes chances.
Ils se sont accrochés aux Boulazacois, remorqués par un solide Hugo Robineau et auteur des 10 premiers points de son équipe, près et loin. Là, Boulazac s’est resserré dans le tableau, s’est appliqué pour mieux contrôler son rebond défensif.
Robineau, 24 points
Et c’est tout. Doucement, Évreux a été relégué de plus en plus. Babacar Mbye a écrasé un gros dunk, le premier écart a été fait (19-12, 9e). En plus des rebonds offensifs, les Boulazacois ont dominé les têtes et les épaules des gens de la bousulage qui sont devenus maladroits face à la défense de Périgord. Da Silva a atténué la note un peu à la fin du premier quart (25-17), mais Évreux a été craqué dès un 7-0 (34-19, 15e). Cela a été fait, nous avons pensé et les Boulazacois aussi. Une forme de léthargie a saisi la réunion. Personne n’a vraiment marqué, les Misses se sont alignées. Si l’écart était clair (38-27), la fatigue a semblé toucher le BBD après les combats récents contre Roanne et Pau.
Cela a été confirmé, avec en particulier une bonne séquence de passes sans que personne ne prenne le coup. Boulazac a été poussé à 24 secondes (24e), sans que ce soit une sorte de torpeur. ÉVreux, en étant simple, retourné (42-37, 25e).
Le BBD a été sanctionné avec des défauts offensifs, des marchés et en outre les balles perdues gonflées (cinq en six minutes). Les Normands étaient complètement revenus dans le match (45-43, 27e), Assez pour agacer la pièce.
Le Palio a trouvé un peu d’haleine après plusieurs sifflets défavorables, puis a grondé lorsque Robineau a été contraint d’éviter l’égalisation. L’arrière est revenu en main, tourné à la disposition, puis a ajouté un lancer à ses trois points (51-44, 28e). Le vent s’est retourné, Boulazac est revenu à 10 points avant une ruée vers Thomas Ville avant de conclure le troisième trimestre à 56-48.
Évreux essayait de tenir mais Samuta Avea, derrière l’arc, a donné à son équipe une progression plus conforme aux attentes (64-51, 33e). City, enfin, a éliminé la compétition de près de huit mètres.
Le rouleau de compresseur de Périgourdin a fini par avoir son effet. Évreux, cuit par l’intensité imposée par le BBD, a raté de plus en plus ses photos. Trente points, l’ajout est magnifique.
Boulazac 88 – Évreux 58
Lieu Boulazac (Le Palio). Spectateurs 4 393. Arbitres Mm. Antiphon, a déclaré Ban et Davidson. Temps de quart 25-18, 13-10, 18-21, 32-10.
Boulazac 32 tirs sur 66 tentatives, dont 9 sur 29 avec trois points. 15 lancers francs sur 21 tentés. 42 rebonds. 25 aides. 12 balles perdues. 24 défauts personnels.
Marqueurs: Warner (7), Krubilly (2), Robineau (24), Cassier (3), Avea (16) puis Demahis Ballou, Eliezer-Vanerot (5), Cavallo (4), Suka-Umu (8), Mbye (12), City (7).
Evreux 18 sur 59 tentatives de tirs, dont 2 sur 18 à trois points. 20 des 29 lancers francs. 40 rebonds. 10 passes décisives. 18 balles perdues. 25 défauts personnels.
Marqueurs: Jour (5), Angloma (11), Oudraogo (11), ocaphore (4), lévariité (6) PIS radic (5), bimi, à silva (5), eboh (1), tanghe (10).