Avec ses longues pompes de pompom (comprenez, pour les non-experts sans poils, avec plusieurs bandes élastiques le long des cheveux) et sa vitesse d’exécution à la main, Marie Pardon n’est pas passée inaperçue, mercredi, de la portée du petit salon municipal de Prissé. «Dis, elle est forte, elle», souffle, pour ne pas dire détesté, un partisan du rose habillé. “De plus, elle est d’ici”, a répondu son voisin, dans un style moins coloré mais tout aussi orienté vers les bourgogne. Ici, écoutez un peu plus au sud de toute façon: Décines-Charpieu, la banlieue de Lyon, exactement.
Trop loin pour avoir de la famille dans les tribunes. Quoi qu’il en soit, le chef de basket-ball Landes, malgré la défaite, a apprécié son court séjour à Prissé, l’atmosphère déchaînée et, au milieu, le soutien du petit groupe d’aficionados de Landes. «J’aime jouer dans de petites pièces comme ça, avec le public très proche. Mais il est vrai qu’il faisait très chaud sur l’accusation», concède la jeune femme de 24 ans. Deux jours plus tard, la température baisse également, les émotions. Assez pour permettre un petit compte rendu en paix.
Qu’est-ce qu’un regard froid sur cette demi-finale à partir?
Ce fut un match très intensif et très percutant. Nous avons raté l’adresse et une petite alternance en attaque, nous avons eu beaucoup de déchets. Mais nous étions présents dans le combat. En fin de compte, quatre points (à prendre, note de l’éditeur), ce n’est pas grand-chose. Tout est possible à la manche.
Qu’est-ce qui vous a le plus ennuyé?
Ils ont beaucoup alterné des défenses très différentes: d’une fille à l’autre et de la défense de la région. Cela nous a posé dans le rythme, nous avons dû nous adapter à chaque fois.
Mercredi, Charnay s’est opposé à un engagement total envers vous. Comment augmenter le ton encore plus physiquement pour imposer votre loi cette fois?
Nous devrons continuer avec la même intensité et le même impact. Nous savions qu’ils avaient cette force: nous n’avons donc pas été surpris par leur engagement. Pour dimanche, nous sommes avertis: nous devrons répondre au combat du premier à la quarantième minute.
Peut-être encore plus longtemps: dans le championnat, vous aviez besoin de deux extensions pour décider entre vous à Mitterrand. Avez-vous été préparé à cette possibilité en cas d’égalité sur les deux jeux?
-Non, nous ne nous sommes pas du tout préparé en pensant à la possibilité de jouer une extension: nous nous sommes préparés à gagner le plus rapidement possible! De plus, la main-d’œuvre de Charnay a tellement changé depuis ce match que nous ne pouvons pas imaginer que le même scénario est répété.
Depuis le début de la saison, vous vous retrouvez souvent à courir après le score et à la fin très dur. Comment expliquer cette habitude?
Je ne suis pas sûr… dans un match, il y a toujours des moments et des reflets faibles. Nos temps faibles peuvent durer plus longtemps, et lorsque nous mettons des doubles bouchées, il produit de grands reflets… rien n’est calculé. Mais il est vrai que c’est un diagramme qui nous convient bien.
Personnellement, vous avez rendu un service efficace à chaque entrée en jeu mercredi (9 points et 3 passes décisives en un peu moins de 20 minutes de jeu). En général, vous semblez plus confiant, comme il est sorti depuis le début des play-offs…
Je suis assez satisfait de mes performances, même si elle est compliquée d’être heureuse quand vous perdez… cela signifie aussi que ce n’était pas suffisant. Je me sentais bien dans ce match, je dois garder cette confiance. Ma saison a été assez compliquée, dans un dents de scie. Il est vrai que depuis le début des play-offs, cela se passe bien. Nous arrivons sur les matchs où nous n’avons plus le droit de faire des erreurs et c’est agréable de répondre au présent.
Comment avez-vous l’habitude de passer votre temps une journée de match pour tromper le stress et rester concentré?
Le jour du match, nous avons toujours une session vidéo et une session de tournage le matin. Puis je reviens manger, je fais une sieste. Je ne changerai rien en mes habitudes, c’est la meilleure façon de stresser! J’aime aussi faire Sudokus avant le match, ça me détend et ça me met. Nous sommes invités à être là une heure et demie avant le coup de pied -off. J’aime être là deux heures auparavant, pour commencer à tirer aussi longtemps qu’il n’y a pas beaucoup de gens.
Vous permettez-vous de penser déjà à la finale?
Il serait tentant que nous avions 15 points à l’avance, mais là, ce n’est pas du tout le cas! Nous allons déjà commencer par réfléchir à cette moitié et la gagner.
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