Depuis la mort du pape François, le 21 avril, la presse italienne a été tirée d’une fièvre qui n’a pas son équivalent ailleurs dans le monde. En Italie, la relation avec la papauté est intime, bien que ce soit le fruit d’une histoire conflictuelle, l’unification du pays ayant triomphé en se déchirant des souverains pontife leurs derniers territoires et leur capitale en 1871. Des 266 papes de l’Église universelle, 213 étaient italiens. La période de transition menant au conclave, qui doit commencer le mercredi 7 mai, a un effet constant sur l’avis de la péninsule tandis que les nouvelles politiques italiennes, Habituellement riche en rebondissements et en polémiques, végétaux à l’arrêt.
Il ne passe pas une journée sans Les principaux journaux quotidiens ne signalent pas dans des pages spéciales pour les plus petits détails du processus actuel, en multipliant les angles et en spéculant Sur les chances de telle ou de ce cardinal italien de devenir un pape. Sans faire la campagne ouvertement, beaucoup d’entre eux améliorent les chiffres Ecclésiastique nationale. Le messageroGrand journal quotidien romain, Devot, lundi 28 avril, un portrait enthousiaste Au cardinal Fernando Filoni, 79 ans, dans lequel il est spécifié que l’ancien nonce apostolique (ou ambassadeur du pape) en Irak, au crépuscule de la dictature de Saddam Hussein, «A pu naviguer dans des défis mondiaux avec courage et transparence». Dans Le PresseLe secrétaire d’État, Pietro Parolin, a été mis en majesté deux jours plus tard, décrit comme «Le grand artisan de la diplomatie du Vatican», loué pour avoir conclu l’accord du Saint-Siège avec Pékin.
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