UN New Air Player, French Bee, entre en ligne Paris-Montréal avec une grille de prix à faible coût (à partir de 175 euros simples). L’entreprise, une filiale, comme Air Caraïbes, du groupe Vendée Dubreuil, a commencé son service le 30 avril avec quatre fréquences par semaine qui chuteront à cinq en été avant de revenir à quatre en automne.
La seule entreprise à desservir le Canada d’Orly, elle ne met qu’Airbus en ligne: A350-900 de 411 sièges (35 premium et 376 Eco Blue). Les deux autres A350-1000 de sa flotte, avec 480 sièges (40 premium et 440 Eco Blue), sont dédiés au service de retrouvailles. En partie exonéré, ces appareils ne peuvent voler que sur le réseau DROM (départements et régions d’outre-mer).
L’abeille française, qui avait déjà étendu le marché des voyages aux Antilles, aux retrouvailles ou en Polynésie, a, des Jeux Olympiques, un nouvel atout avec la ligne 14 du métro de Paris. Cela arrive à Orly au pied du terminal 4, où l’entreprise opère.
Les annonces de Donald Trump souhaitant faire de son voisin nord-américain un 51e L’État a eu pour effet de reporter une partie du trafic entre les deux pays. En mars, les réserves sont passées de 70% du Canada aux États-Unis par rapport au même mois il y a un an.
Air Canada a ajusté certains de ses vols vers les États-Unis, principalement des destinations de loisirs, en utilisant des plans plus petits ou en réduisant certaines fréquences. Dans le même temps, la capacité vers d’autres destinations, comme Paris, Rome, Athènes ou Édimbourg, a été augmentée.
Dix Toronto-Paris
L’effet Trump a touché l’Europe. En Allemagne, le spécialiste touristique en Amérique du Nord, en Amérique Unlimited, a constaté qu’une augmentation de 70% des réserves au Canada tandis que la demande de vacances aux États-Unis a diminué de 5%.
Air France, avec jusqu’à trois vols par jour pour Montréal de Roissy-CDG, a considérablement renforcé ses capacités au Canada, ajoutant 25% de sièges de plus par rapport au premier plan. Depuis ce mois de mai et pendant l’été, l’entreprise française a également servi Québec trois fois par semaine.
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Air Canada, pour sa part, a assuré le lien de Paris-montreal depuis 1958 sans arrêt. Cet été, deux vols quotidiens de Roissy-CDG, il y aura quatre à cinq vols par semaine de Toulouse, Lyon et Nice à Montréal ainsi que dix Toronto-Paris.
Air Transat, une entreprise d’un voyagiste canadien, propose jusqu’à dix-sept vols par semaine de Roissy-CDG à Montréal ainsi que quatre vols Roissy-Québec par semaine. La particularité de l’Air Transat: les vols, nombreux de la province, sont fournis en saison de Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Mulhouse et Nantes de deux à sept fois par semaine et quotidiennement de Lyon.