
Publié le 03 mai 2025 à 18h34. / Modifié le 03 mai 2025 à 18:35.
2 min. en lisant
Lorsque la nouvelle est si écrasante que nous perdons ses mots, je repense souvent à une phrase de Philippe Jaccottet. Je l’ai lu il y a longtemps mais il a immédiatement gravé dans ma tête. L’image, encore plus que les mots, est restée dans mon cœur, celle du poète, installée dans le drôme, qui dans le calme de la nuit, perçoit la violence du monde au point de vouloir vomir.
Mes paroles sont faibles. J’ai cherché ses mots hier soir, obligeant plusieurs collections, sans succès. L’IA a également été blanche. Quoi qu’il en soit, son éblouissant continue d’agir comme si je venais de le lire. Une pièce au milieu de la nuit, la campagne silencieuse, juste le vent qui fait croire que la terre respire. Et puis ce long hurlement, ce sanglot sans fin. La violence du monde, irrévulguée en plein jour, qui peut, là, déployer cette scène intérieure dans la nuit. Et qui rend littéralement malade.
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