
Ahmed Ourahhou, 24 ans, a été retrouvé pendu dans sa cellule au centre de la prison de Béziers (Hérault). Un mois plus tard, ses proches n’ont toujours reçu aucune explication. Ils demandent la vérité. Ils se sont rassemblés le samedi 3 mai 2025 devant le palais de justice de Nîmes.
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Le 3 avril, Ahmed a été retrouvé pendu dans sa cellule. Il a été détenu à Béziers. Il avait il y a moins de deux mois avant de retrouver la liberté. Il avait été condamné à deux ans de prison. Sa mort a surpris tout le monde. Depuis lors, sa famille n’a pas compris. Elle ne sait rien. Aucun rapport d’autopsie. Aucun éléments sur l’enquête. Personne ne leur parle. Pas l’administration, pas l’accusation, pas les enquêteurs.
Sa famille a décidé de se réunir devant le palais de justice de Nîmes ce samedi. Ils veulent faire entendre leur voix. Chaib, le frère d’Ahmed, était là. «Il était mon petit frère. Il a grandi avec moi. Il était gentil. Aujourd’hui, nous sommes entièrement flous. Nous ne savons pas quoi dire.»
Salah, le cousin d’Ahmed, est également inquiet. “C’est très difficile. Nous ne pouvons pas pleurer. La lumière doit être faite. La mère ne pouvait même pas venir, elle n’a plus la force.”
L’avocat de la famille, maîtrise Saïd Benkhalyl, ne se déclenche pas. Il parle de s’inquiéter du silence. «Un mois plus tard, toujours pas de réponse. Nous déposerons sûrement une plainte. Pour homicide involontaire.
Il déplore un manque total de communication. Selon lui, ce silence empêche la famille de pleurer. Aujourd’hui, les proches d’Ahmed veulent juste savoir et comprendre ce qui s’est passé. Ils ne veulent pas l’accuser à tort. Mais ils veulent la vérité. Ils veulent que la justice soit faite.