
Dans une interview publiée par le Journal du dimanche (JDD), Samedi 3 mai, François Bayrou, a déclaré «Ne partez pas[r] Aucune possibilité “y compris celui d’un référendum, d’adopter un ensemble de mesures visant à réduire le déficit des finances publiques et de la dette.
Rejetant “La méthode d’artichauts” composé de mesures distinctes et disparates, le chef du gouvernement s’est engagé à présenter un «Plan cohérent, avec des propositions claires et lisibles».
«C’est un plan global que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde et, dans la mesure où cela doit être le sien, il ne peut réussir que si le peuple français ne le soutient pas»a déclaré le Premier ministre, tout en rappelant que la décision finale d’organiser un référendum appartient au chef de l’État. Jamais sous le Ve Republic, une telle consultation avec les Français n’a pas été organisée pour faire adopter un texte budgétaire.
«Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question des membres des Français aux réformes est en effet la question centrale»a expliqué M. Bayrou.
Son gouvernement, qui a réussi à adopter les budgets de la sécurité nationale et sociale de 2025 au début de l’année en échappant à une série de requêtes de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu’il doit trouver 40 milliards d’euros pour respecter ses objectifs pour réduire le déficit public de 5,4% du produit intérieur brut (GDP) cette année à 4,6% l’année prochaine.
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“La solution n’est pas dans de nouvelles taxes”
Dans cette interview avec JDDLe chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d’une conférence sur les finances publiques, en avril. Il avait ensuite promis de faire connaître ses choix budgétaires pour 2026 avant le 14 juillet.
«Notre pays a deux défis massifs devant lui, le plus lourd de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasanteexplique-t-il. Vous avez besoin d’un plan de retour à l’équilibre complet. Un composant de production et un composant de financement public. Les deux sont essentiels. »»
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François Bayrou croit qu’il «Doit offrir des solutions spécifiques, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette cette année et, de quatre ans, il revient en dessous des 3% du déficit public».
«Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et une action publique en général»il prévient, tout en réaffirmant cela “La solution n’est pas dans de nouvelles taxes”.
«Je pense que la question est suffisamment grave, des conséquences suffisamment lourdes pour l’avenir de la nation, afin qu’elle soit adressée directement aux citoyens»Il a ajouté pour expliquer cette idée de passer éventuellement par le référendum.
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Une baisse du nombre de fonctionnaires envisagés
Le Premier ministre, qui établit un échec de l’échec des tentatives de réformes structurelles dans le domaine des finances de l’État et du public, cherche ainsi à contourner les blocages liés en particulier à l’absence d’une majorité à l’Assemblée nationale.
«Lorsque nous réformons par les manières classiques, par le passage en vigueur, que se passe-t-il? Le pays se met en grève, les manifestations sont liées et personne ne sait si ceux qui défilent savent vraiment le contenu de ce qu’ils contestent»Il croit.
Le chef du gouvernement n’exclut pas une diminution de la main-d’œuvre des fonctionnaires, qu’il juge “Possible et bénéfique” Mais résulterait d’une réforme des missions de l’État et des autorités locales.
Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu’il a pris le relais de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, M. Bayrou souligne régulièrement«Himalaya» qui se tient devant son action.
«Et un Himalaya, ce n’est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous supérieurs à 8 000 mètres»Il a dit à JDD.
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