La fin du matin du 2 mai au sein du comité des affaires sociales a été marquée par un échange tendu autour d’une question souvent absente du débat sur la fin de la vie: son coût.
L’amendement n ° 996, déposé par Philippe Juvin (droit républicain), a proposé que la Commission pour le contrôle et l’évaluation de la loi s’intègre dans son rapport, une évaluation prenant en compte » Coûts encourus ainsi que les économies générées pour le système de santé ».
Cette proposition, jugée taboue par certains, a été immédiatement rejetée par les membres favorables à la légalisation du décès administré. Ségolène Amiot (LFI-NFP) l’a décrit comme « choquant “, Yannick Monnet (GDR) de” cynique “, Et Sandrine Rousseau (écologiste et social) a dénoncé A” Croisement de lignes rouges »:« Mettre de l’argent public dans le débat n’est pas à la hauteur ».
Mais d’autres ont défendu la légitimité du sujet. Christophe Bentz (RN) souligné: » Il s’agit simplement d’avoir des informations ». Patrick Hetzel (droit républicain) a rappelé que » Les dernières années de la vie sont les plus chères Et qui ignore cette réalité empêche une vision mondiale (cf. euthanasie: la question économique que personne ne soulève). Philippe Juvin a cité l’exemple du Canada, où «aider à mourir» aurait permis » 80 millions de dollars d’épargne »(Cf. Canada: 1200 euthanasie en outre, 149 millions de dollars en coûts de santé moins).
-Le rejet de l’amendement a été justifié par le rapporteur général Olivier Falorni (les démocrates), qui a jugé la proposition de blessure: » Des collègues ont été choqués d’avoir été soupçonnés d’avoir voté ce texte pour des raisons économiques ».
Nicolas Turquois (les démocrates) a exprimé avec virulence sa réprobation: » Cela va au-delà des limites de l’indécence. Il est mis en œuvre que ceux qui votent ce texte le fassent pour des questions budgétaires. C’est indécent. “
Cependant, cet amendement a révélé une grande imprégnant du débat. La mort causée par médicalement, même revendiquée au nom de la liberté individuelle, a également un dimension budgétaire. Son évacuation des questions officielles sur les domaines d’évaluation: pouvons-nous exclure définitivement toute réflexion sur les effets systémiques d’une telle réforme?
Sans y répondre à l’avance, le débat du 2 mai aura eu le mérite de poser la question.
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