Le Premier ministre, dans une interview publiée ce samedi 3 mai, a déclaré sur l’utilisation du terme «islamophobie». Un mot rejeté par certains après la mort d’un fidèle dans une mosquée dans le jard.
François Bayrou a défendu ce samedi 3 mai dans le JDD son travail du terme «islamophobe» – contesté par une partie de la classe politique – après le meurtre d’un musulman dans une mosquée la semaine dernière.
“Nous devons avoir le courage de dire des choses telles qu’elles sont”, a déclaré le Premier ministre dans une interview publiée samedi soir sur le site Web du Sunday Journal (JDD).
«Refuser un mot parce que nous ne voulons pas regarder devant le visage est une attitude que j’ai déjà rencontrée dans ma vie politique. Ici, les faits sont clairs: un garçon de 22 ans, assassiné dans une mosquée pendant qu’il a prié. Et son agresseur filme sa mort tout en faisant des insultes contre tout?
“Je vois la détestation des musulmans et de l’islam, la détestation des Juifs et du judaïsme. Et la détestation des chrétiens. Avec des crimes dans les trois cas”, a-t-il déclaré. Ce terme n’est pratiquement pas utilisé à droite, ce qui le conteste.
Meurtre dans une mosquée Gard: après l’arrestation du suspect, le mystère autour de ses motivations
-«Il y a une connotation idéologique du terme« islamophobie »très marquée en ce qui concerne les Frères musulmans, qui signifie que dans notre ministère, nous prenons la précaution de ne pas l’utiliser», a expliqué le ministre de l’Intérieur et le futur patron potentiel du Cissé des partis dans le Gard.
La gauche divisée sur l’utilisation du terme
Une grande partie de la gauche l’a utilisé, mais ce n’était pas le cas il y a quelques années. “Certes,” islamophobe “est un mot que nous n’aimons pas. Certes, nous préférons combattre la” haine des musulmans “. Mais la question posée aujourd’hui n’est pas du tout celle du droit ou de ne pas critiquer une religion”, a écrit Jean-Luc Mélenchon en 2019.
À l’époque, la gauche diminuait sur la nécessité de participer ou non dans une promenade «contre l’islamophobie» organisée par le collectif contre l’islamophobie en France, s’est dissous depuis parce que l’accusé de liens avec les Frères musulmans.
Les insoumis utilisent maintenant ce mot très largement. “Laissez ceux qui essaient de noyer le sujet dans un contexte d’acrobatie sémantique se réveiller”, a déclaré la députée en député Rima Hassan dans la semaine.
En 2021, le député socialiste Jérôme Guedj a expliqué de contester ce terme qu’il considérait comme un «concept éminemment politique et pernicieux».
“La bataille politique commence toujours par la bataille des mots. Ce mot leur permet d’augmenter le différend des lois laïques”, a-t-il alors déclaré. Son utilisation n’est toujours pas répandue partout sur la gauche. Le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel, préfère ainsi le terme «haine anti-musulman».
Related news :