Paul Rouget, Media365: Publié le vendredi 02 mai 2025 à 9h50
«Il n’y aura pas de maillot jaune à Dunkerque» le 7 juillet pour la 3e étape du Tour de France, a menacé le CGT Nord, qui exerce une pression sur les politiques et ArcelorMittal, un géant de l’acier qui éliminera plusieurs centaines de positions dans la ville du nord.
Le grand début est dans un peu plus de deux mois! Après trois écarts consécutifs de l’étranger, à Copenhague, Bilbao et Florence, cette 112e édition du Grande boucle partir de la France, et plus précisément de Hauts-de-France, avec un grand départ prévu à Lille le 5 juillet. Couette des manifestations du 1er mai.
L’organisation syndicale veut exercer une pression sur le pouvoir politique ainsi que sur ArcelorMittal, le géant de l’acier, qui a annoncé l’abolition de 600 postes à l’est et dans le nord de la France, notamment à Dunkerque, où une troisième partie de Valenciennes doit arriver le 7 juillet. “Si, d’ici le 7 juillet, nous n’avons pas été rassemblés autour du tableau pour la nationalisation de l’industrie sidérurgique, il n’y aura pas de Jersey jaune. Voix du Nord.
«Une urgence économique et sociale»
«Je respecte le Tour de France et ceux qui l’aiment, mais il y a une urgence économique et sociale. Le métal touche tout le monde. Y compris en vélos, continue le chef de l’Union départementale de l’organisation syndicale», avant de détailler son plan d’action: »Il y a 178 kilomètres de route entre Valencenscine et Dunkirk. Si nous mettons 1 000 à 2 000 camarades, cela fait un camarade et Navarre pour la troisième étape.
Mais ce ne serait évidemment pas la première fois qu’une étape de la tournée est perturbée. En 2007, tandis que les éleveurs ont protesté contre le retour de l’ours dans les Pyrénées à la veille d’une scène d’Ariège, Christian Prudhomme, qui venait d’être nommé directeur de la Grande Boucle, était allé rencontrer des agriculteurs avec Bernard Hinault. Tout s’est bien terminé, et la discussion s’est terminée «à The Pure Ricard» comme l’a expliqué le vainqueur des cinq temps. Je ne suis pas sûr que ce soit si simple cette fois…