Quatrième podium et neuvième top 10 cette saison pour Toby Chatonnet. Cette fois, c’est devant presque tous les meilleurs coureurs amateurs, dans la Coupe N1 française, qu’il a remporté ce nouveau très bon résultat pendant le Grand Prix de la Sologne des Etangs, à Loir-Et-Cher (Voir Classification). Au pied du podium du protocole, Directif a collecté la réaction du coureur de l’équipe Bricquebec Cotentin, très satisfait de ce résultat sur un circuit qui, selon lui, n’a pas été franchement coupé pour ses qualités. Entretien avec le dernier vainqueur de la flèche de Locméné.
Directvelo: Quel est le sentiment qui domine après ce podium?
Toby Chatonnet: Je suis fatigué, vraiment fatigué (riant). Ce n’était pas un circuit qui me convenait très bien, ce n’était pas idéal pour ma taille. Mais il est très bien d’aller chercher ce résultat, je pense que je prends du temps pour récupérer pour atteindre et apprécier pleinement cette performance parce que c’est très bien.
“J’ai laissé des cartouches”
Quel était le plan de l’équipe aujourd’hui?
Nous civions un sprint massif pour Alexis Robert. Pour ma part, je voulais courir à l’avant, car je n’étais pas la carte clé de l’équipe. J’ai eu un rôle différent de ce que j’ai connu jusque-là cette saison. Je suis allé à Sprint en cours de route pour prendre des points, déjà. Il faisait chaud avec Camille Charret qui allait assez rapidement. J’ai laissé des cartouches pour le sprint final, j’étais cuit à la fin, mais cela s’est toujours bien terminé grâce à ma vitesse de vitesse. Je pense que l’équipe est satisfaite. C’est un bon résultat pour nous.
Avez-vous été surpris par le scénario de course?
J’avais fait le calcul et j’ai réalisé que seulement quatre équipes manquaient. Je soupçonnais que cela allait être difficile à contrôler pour des équipes manquantes comme Dinan ou Loudéac et donc que cela irait loin, même si je crois que le Lockimmo a roulé tout de suite. Nous avons creusé l’écart, puis nous avons perdu un peu de temps avant de rejoindre le circuit final, nous avons donc relancé la machine et là c’était bien. À la fin de la course, j’ai fait le moins parce que j’étais cuisiné après avoir fait beaucoup tout au long de la course. J’aurais préféré que cela se retrouve pour Alexis (Robert, note de l’éditeur), je savais qu’il allait être compliqué pour gagner.
«Je suis beaucoup plus fort qu’auparavant»
Comment avez-vous géré les tout derniers kilomètres après avoir compris qu’il ne produirait pas?
Je voulais attaquer. Plusieurs coureurs ont essayé, mais tout le monde a bien commencé et le cours n’était pas favorable pour sortir, alors j’ai compris qu’il valait mieux jouer le sprint. J’ai pris le volant de (Lucas) Mainguenaud parce que je connais sa vitesse de vitesse, je savais qu’il avait gagné aux plages de la vende. Je n’ai pas non plus oublié Guillaume Adam, mon ancien coéquipier. Pour les détails du sprint, tout va si vite que je ne me souviens même pas trop (sourire). En tout cas, c’est bon pour l’équipe, nous allons à la quatrième place du général. Nous espérons rester au-dessus pour avoir autant d’endroits que possible dans le championnat français.
Vous êtes resté sur un, déjà, la 3e place au Circuit du Méné il y a deux semaines!
Je viens de recevoir ma coupe, c’est pourquoi je n’ai pas couru le week-end dernier. C’est le début de mon deuxième cycle de la saison. C’est pourquoi je voulais faire l’échappée. J’ai pris ce jour avant tout comme une course de récupération, alors le 3ème, c’est la cerise sur le gâteau. Je sens que j’ai eu une encoche cette année, je suis beaucoup plus fort qu’auparavant. Je me sens également bien dans l’équipe et je ne fais du vélo cette année que après avoir validé ma licence dans Staps. C’est nécessairement plus simple. J’ai bien sûr plusieurs courses, y compris le championnat français. C’est la meilleure course de l’année. Je pense que le circuit peut me convenir.