
Lenny Martinez, une vieille Briscard de 21 ans.Pascal Muller / Freshfocus
Cinq passes, dont trois MAUSES, avec 4 100 mètres de gain d’altitude sur moins de 120 terminaux, n’étaient pas suffisants pour prendre la décision lors de ce 78e tour de la Romandie et tant mieux pour les fans de vélo à la fin du lac Léman. Ils pourront toujours cibler la victoire finale à Genève et le suspense sera total jusqu’au passage du dernier coureur sur la ligne d’arrivée. La superstar Remco Evenepoel, il devra «satisfaire» pour viser la victoire sur scène dimanche, celui qui est maintenant abandonné (9e à 1’41) en général.
La victoire de Lenny Martinez au Sommet Thyon 2000 est de loin une surprise. Et il sera nécessaire de compter avec lui dans la ville de Calvin pour vendre sa peau chère. Parce que la pépite française, malgré son physique fragile (1m68 pour 52 kg!), A le feu dans les jambes et n’est surtout pas une poignée contre le chronomètre. Il avait pris une belle 16e place lors du prologue de St-iMier mardi, mais surtout terminé 11e dans le temps (dans une bosse, c’est vrai) du dernier Tour de France, environ quarante d’un certain Joao Almeida.
«Honnêtement, je ne pense pas que l’itinéraire du dimanche me convient à 100%, euphémisera le coureur de la formation victoire de Bahreïn, avec des étoiles dans les yeux après avoir mis le maillot jaune, sur le ensemble RTS. Mais je vais tout donner, je ne sais jamais! le meilleur de moi-même.
Juste pour rendre sa famille encore plus fière, le descendant de vieilles gloires comme son père Miguel, champion olympique de vélo de montagne en 2000, son oncle Yannick, l’ancien pro et son grand-père Mariano, vainqueur de la scène deux fois et meilleur du Tour de France en 1978.

Grand-père Martinez en 1978.AFP
Le Français a un peu de pression, avec désinvolture, celui qui a été si critiqué l’année dernière pour avoir quitté son cocon de Groupama-FDJ pour la formation parrainée par le Bahreïn. Il y a, bien sûr, signé un gros contrat, mais il a également trouvé une équipe dans laquelle il s’épanouit. Et puis ce dimanche, il peut marquer l’histoire de son pays. Aucun «bleu» n’a remporté une course sur scène dans la tournée mondiale depuis le «jurassique» Christophe Moreau. C’était sur le Critérium du Dauphiné, il y a déjà 18 ans. Une paille dans le pays du Tour de France…
“En fin de compte, je pense que ce samedi a été une bonne journée”, a déclaré Joao Almeida. L’équipe a fait un gros travail. Dès le début à Sion, mes coéquipiers ont vérifié les évasions et cela m’a donné la motivation de devenir plus fort et d’essayer de terminer le travail à la ligne d’arrivée. J’allais bien, mais pas nécessairement à 100%. À la fin, Lenny Martinez était la plus forte, alors félicitations à lui. Nous mettrons tout sur la table demain pour le contre-la-montre. Par rapport aux gars qui jouent la classification finale, je pense que Jay Vine et moi avons une bonne chance de bien faire. Mais nous devons encore avoir de bonnes jambes et pouvoir tout donner! “
Le portugais Almeida ne doutera pas du grand favori du succès final. Il y a un peu moins d’un mois, sur un itinéraire à distance presque similaire lors de la tournée du pays basque, le coureur de l’équipe des EAU n’avait été battu que par le Maximilian Schachmann allemand et pour… 54 centièmes. Le tiers actuel (3 ”), le Lorenzo Fortunato italien, n’a aucune référence contre l’horloge (156e sur Tirreno-Adriatico, 134e à St-imier), qui ouvre la porte de Jay Vine (Team EAe, 4e à 32”) pour le podium.
Pour le succès général, rien n’est joué donc. Mais la victoire de la dernière étape de cette boucle française de répartition donnera également lieu à une grande bataille. REMCO NIENEPOEL voudra terminer sa semaine suisse sur une note légèrement plus prometteuse que son classification générale ne le montre. Le Belge aura beaucoup à faire contre d’autres rouleaux à dents longues, qui ont pu sauver samedi. Les deux Stefan, Küng et Bissegger, en particulier, seront parmi les coureurs à suivre. Aussi histoire pour sauver le rapport suisse légèrement triste cette année.
