Lucas Mainguenaud est de retour en affaires, et de quelle manière! Après un début décevant du printemps, le coureur Vendé U a gagné, ce samedi après-midi, le Grand Prix de la Sologne des Etangs, le deuxième tour de la Coupe N1 française (Voir Classification). Soulagement personnel mais aussi collectif, comme il a expliqué à Directif Lorsque la descente du podium Protocole. Entretien.
Directvelo: Que représente cette victoire pour vous?
Lucas Mainguenaud: C’est mon plus beau! J’avais remporté ma première élite nationale au début de la saison (aux plages de la vende, note de l’éditeur). Là, c’est ma première victoire dans le coupé de France. Franchement, je ne peux être que heureux. Ce sont les plus belles courses du calendrier, les manches de la Coupe française, derrière le championnat français. Ce n’est que du plaisir. Ça fait du bien. Je n’étais pas en tête pendant un mois, personnellement, et même d’un point de vue collectif, il a un peu de mal à se produire avec l’équipe depuis le début de la saison. Gagnant sur une grande course comme celle-ci, cela nous rendra. Nous serons en mesure de rejouer devant chaque course maintenant, je pense. J’espère que cela ravivera une bonne dynamique.
Revenons au scénario de course: vous vous êtes rapidement retrouvé en seize devant, après une heure de course. Avez-vous immédiatement compris que ce serait le bon?
Je me suis dit que ça pourrait aller très loin, oui. Seize coureurs de quinze équipes, avec tous les grands cours de formation représentés… J’ai essayé d’organiser le groupe lorsque certains ne sont pas passés ou à l’intérieur. Je voulais m’assurer que nous allons le plus loin possible. Au début, j’étais vraiment serein mais quand il s’est résumé à 40 secondes, je me suis dit que mes fesses devaient bouger. À trois quatre terminaux de l’arrivée, nous n’avons pas vu le peloton et là, j’ai vraiment compris que nous allions jouer la victoire.
«J’ai préféré arriver par derrière»
Comment avez-vous géré la finale?
Je sais que je vais très rapidement au sprint. Mais après une longue échappée comme celle-ci, ce ne sont plus les mêmes sprints. Le coureur de Bourg-en-Bress (Antoine Roussel, note de l’éditeur) Attaqué, j’avais peur qu’il essaie de donner un coup de pied au kilomètre. Sur un groupe de quinze ans, vous ne pouvez pas désigner un gars pour le surveiller. J’ai joué avec le destin en pariant sur le sprint. Je voulais prendre le dernier tour en dernière position car à mon avis, il n’allait pas être lancé à 500 mètres, c’était beaucoup trop loin. Je ne voulais pas être enfermé. J’ai préféré arriver par derrière et moi-même pour enfermer les autres. Un coureur a lancé 300, je suis monté sur sa roue et en fait, il m’a pris le sprint. J’ai supprimé à 150 et j’ai pu tenir jusqu’à la fin.
L’équipe remonte dans le top 5 de la Coupe française (Voir Classification) Merci à votre victoire!
Et le prochain tour sera l’heure de l’équipe (Le Chrono Champenois, May 18, editor’s note). Nous avons une équipe solide dans cette discipline. Nous aimons le temps. Les gars le prépareront bien et je pense qu’ils peuvent marquer d’autres points. J’espère que nous serons bien classés après ce tour pour nous aligner sur six sur les herbes pendant le championnat français à la maison.
«Je n’étais vraiment pas sûr de moi»
Vous avez expliqué précédemment “N’ayant pas été au sommet” Ces dernières semaines. Comment l’expliquez-vous?
J’ai fait un test sanguin il y a environ dix jours et il s’est avéré que j’étais en carence en vitamines D et très faible en fer. J’ai parlé à la DS hier. Quand il m’a dit que j’allais être le sprinter de l’équipe ici, je ne savais pas vraiment ce qu’il allait donner. Je n’étais vraiment pas sûr de moi. J’espère que cela me donnera un nouvel élan.
Quels objectifs allez-vous vous fixer jusqu’à l’été?
Franchement, je ne définirai plus les objectifs. Les grandes réunions, ils étaient en avril pour moi et je l’ai raté. J’ai eu des problèmes mécaniques à Roubaix puis à Loir -t-Cher… Je ne mets plus aucun objectif, je préfère prendre les courses au fur et à mesure.
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