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Le gouvernement confirme que «la nationalisation n’est pas à l’ordre du jour» -.

Le gouvernement confirme que «la nationalisation n’est pas à l’ordre du jour» -.
Le gouvernement confirme que «la nationalisation n’est pas à l’ordre du jour» -.

L’invité de BFMTV, le ministre en charge de l’industrie et de l’énergie est revenu dans le dossier du géant français de l’industrie sidérurgique qui a récemment annoncé l’abolition de 600 postes sur sept de ses sites en France.

«La nationalisation n’est pas la bonne réponse aujourd’hui.» C’est la réponse que Marc Ferracci apporte aux divers dirigeants politiques qui ont appelé à cette solution à l’occasion du jour du 1er mai pour sauver les 600 emplois menacés de suppression dans le nord du pays.

“La nationalisation n’est pas à l’ordre du jour”, a déclaré le ministre responsable de l’industrie et de l’énergie sur BFMTV. «L’industrie sidérurgique est une industrie de la souveraineté sur laquelle d’autres industries dépendent comme l’automobile, la défense ou l’aéronautique. Tout doit être fait pour préserver cette industrie sur notre sol, c’est-à-dire que les sites ne ferment pas et que nous continuons à produire de l’acier sur notre sol.»

«Nous nationalisons lorsqu’il y a un problème stratégique mais aussi lorsqu’il n’y a pas de solution industrielle et qu’il y a: les solutions doivent investir et innover.»

Pour Marc Ferracci, le défi consiste à s’assurer qu’Elor investit dans ses sites, notamment celui de Dunkerque, en particulier dans le cadre de la décarbonation de son activité pour laquelle le groupe bénéficie d’un soutien de l’État à 850 millions d’euros.

“L’argent payé à ArcelorMittal est payé en échange d’investissements, de dépenses de R&D pour le crédit d’impôt de recherche afin qu’il ne soit pas dit que l’argent est payé sans compensation”, a déclaré le membre du gouvernement.

Mesures «extrêmement fortes» de Bruxelles contre les importations chinoises

Pour encourager ArcelorMittal à investir dans ses sites français, le ministre de l’industrie comprend que le groupe a besoin de garanties tandis que l’European Steel est en grande difficulté, la production continentale ayant chuté de 20% entre 2018 et 2023.

«Nous devons agir sur plusieurs leviers: au niveau européen avec une protection plus commerciale envers l’acier chinois», insiste Marc Ferracci. «Aujourd’hui, il y a une situation d’acier extrêmement difficile qui nécessite une protection, un soutien aux investissements, des coûts énergétiques plus compétitifs.»

«Si nous parvenons à nous assurer qu’Ecelor se débat sur des armes égales avec les Chinois et ceux qui pratiquent la concurrence déloyale en taxant et en limitant les importations, des investissements seront effectués et il y a un avenir pour l’acier en France et en particulier à Dunkerque.»

Concrètement, le membre du gouvernement veut en particulier que «la Commission européenne prendra des mesures extrêmement solides pour éviter les importations d’acier chinois qui ont provoqué qu’Elor a suspendu un certain nombre d’investissements.» Il s’engage à aller sur le site de Dunkerque «Lorsque nous avons trouvé des solutions, lorsque nous avons la capacité d’annoncer les prospects».

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