
essentiel
Le Conseil d’État examinera le 14 mai un appel en matière de nullité du contrat de concession de l’A 69 déposé par les opposants de cette autoroute entre Castres et Toulouse.
Il s’agit d’un deuxième front ouvert par les adversaires de l’autoroute entre Castres et Toulouse qui est plus «économique» que celui qui leur a permis d’avoir les autorisations environnementales du site A69 annulées par le tribunal administratif de Toulouse le 27 février, ce qui empêche les travaux.
Le Conseil d’État examinera en effet le mercredi 14 mai, l’utilisation de la nullité contre le contrat de concession «en raison de sa durée excessive» déposée il y a près d’un an par moi Christophe Leguevacques au nom de trois associations: Act for the Environment, Attac Tarn et The Vallons.
DDM – DDM Emilie Cayre
L’État a confié l’achèvement de cette autoroute à Atosca qui a une concession de fonctionnement de 55 ans. “Ce qui est très long lorsque pendant dix ans, les concessions ont été plus d’environ 30 à 40 ans”, a déclaré Leguevacques. Mais ce qui a attiré l’attention des associations et de leur avocat est une petite phrase au tournant du rapport de l’autorité de réglementation des transports (ART) qui mentionne que «la durée de 40 ans d’exploitation concédée est suffisante» et que «les quinze années supplémentaires sont destinées à rassurer les investisseurs financiers».
“Nous devons tout recommencer”
«Il est illégal, dit l’avocat. Si 40 ans suffisent à amortir l’investissement, cela signifie qu’au cours des 15 années suivantes, les investisseurs entreront dans leurs fonds. Et donc que l’opérateur ne prend aucun risque. Bien que le principe d’une concession soit de transférer le risque à l’opérateur. Sinon, nous sommes sur un marché public».
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L’avocat espère donc que le Conseil d’État jugera le contrat de concession illégal «même si jusque-là aucune jurisprudence ne le dit clairement». Une décision qui pourrait donc remettre en question le solde du contrat selon lequel la loi de validation selon laquelle les parlementaires du Tarn ont l’intention de voter pour surmonter la décision du tribunal administratif ne pouvait pas sauver. “Nous devrions tout recommencer”, a déclaré League Vacids.
Le Conseil d’État devrait prendre sa décision un mois après l’audience. Mais nous aurons déjà une idée de la tournure des événements la veille avant d’examiner cet appel avec la position du rapporteur public sur cette question.