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80 ans plus tard, quel endroit occupe-t-il en politique en Nouvelle-Calédonie? -.

80 ans plus tard, quel endroit occupe-t-il en politique en Nouvelle-Calédonie? -.
80 ans plus tard, quel endroit occupe-t-il en politique en Nouvelle-Calédonie? -.

Le 29 avril 1945, les femmes pouvaient enfin voter. Les Calédoniens ont pu exercer cela juste plus tard, en 1946, et les femmes de Kanak ont ​​même dû attendre jusqu’en 1951 pour avoir progressivement accès. Ce moment historique aurait pu marquer le début d’une véritable égalité avec les hommes en politique. Mais l’objectif est loin d’être atteint.

C’est en 1944 que le Conseil national de libération a commencé la révolution des citoyens. L’année suivante, les Français se sont rendus aux urnes pour la première fois, le 29 avril 1945.

Ce n’est qu’en 1946 pour les femmes d’origine européenne qui ont obtenu le droit de vote en Nouvelle-Calédonie. Pour les femmes Kanak, c’est toujours une autre histoire. Leur voix reste étouffée par le joug colonial jusqu’en 1951, date à laquelle le droit de vote leur était progressivement ouvert. Les femmes d’autres origines éprouvent également un accès tardif à la citoyenneté.

Bien que tous aient encore eu un dicton, certaines femmes se sont imposées sur la scène politique en 1946 en se présentant au Conseil général comme c’était le cas avec Florindo Paladini.

En 1953, une femme est entrée au Conseil municipal de Noumea, Rose Beaumont, un Première étape historique. Cependant, après plus de 70 ans, l’égalité entre hommes et femmes et parité en politique reste un objectif inachevé.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, par exemple, n’a qu’une seule femme parmi ses 11 membres. Isabelle Champmoreau est responsable de l’égalité des sexes au sein de l’exécutif. Elle a commencé la politique il y a 25 ans et témoigne d’avoir été «Choqué quand il y avait la loi sur la parité [la loi organique n° 2000-612 du 4 juillet 2000 NDLR]. ”

Elle dit: «Cela signifie qu’il faut une loi pour me permettre d’avoir une position, quand il n’y en a pas pour les hommes» C’est néanmoins ce qui a permis aux élus de s’asseoir sur les différentes institutions et en particulier le 18e gouvernement.

Nous devons accepter que nous pouvons réguler ce champ

Isabelle Champmoreau, en charge des hommes / femmes d’égalité au gouvernement

Comme Isabelle Champmoreau l’a fait il y a 25 ans, les femmes ont rejoint les rangs politiques. Ils participent activement aux échanges

Parmi les jeunes du Parti Les Républicains, Marie-Camille Garnier Dal Gobbo est embauchée depuis un an. Elle a pris cette décision de suivre les étapes de sa mère, qui est également activiste. La jeune femme dit: «C’est elle qui a toujours expliqué l’importance de ses opinions politiques pour moi».

Chaque semaine, elle trouve d’autres jeunes du Parti Les Républicains pour discuter de leurs futures actions politiques. Caledonian est impliqué dans des discussions et encourage les femmes à l’être.

Même aujourd’hui, c’est un combat qui doit être mené

Marie-Camille Garnier Dal Gobbo

D’autres femmes font partie des rangs du parti des Républicains, comme Wendy Muliakaka, la jeune femme était proche de la politique très tôt, par l’engagement de ses parents. Elle explique: «Très jeune, j’ai compris que nous avions le droit de ne pas être d’accord et de l’exprimer».

À la naissance de sa fille, elle a pris la décision d’entrer pleinement en politique.

Quand j’ai eu ma fille, je me demandais dans quel monde je veux qu’elle évolue

Wendy Muliakaaka

En rencontrant la jeune section du parti des RÉPUBLICAINS, elle admet avoir «Reconnu avec d’autres jeunes» Et a commencé à s’impliquer.

Des mouvements comme la marche mondiale des femmes pour la région de l’Océanie aimeraient voir appliqué À toutes les sphères de décision, y compris au Sénat coutumier, où aucune femme ne s’assoit à ce jour. Océane Trolue est un délégué du mouvement, explique-t-elle: «Le Sénat coutumier n’est pas une autorité coutumière dans une chefferie. C’est une institution de la ville […]Les femmes doivent également y être représentées »

Les femmes sont moins représentées dans les zones électriques. Ce déséquilibre va au-delà des institutions, selon l’Institut des statistiques et des études économiques en Nouvelle-Calédonie, les femmes sont moins susceptibles d’accéder aux postes.

Les images d’archives utilisées dans le rapport proviennent du magazine Les Chemins de l’Histoire

Pour aller plus loin: les chemins de l’histoire, saison 3, épisode 6: l’archipel des femmes

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