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Un mois après la mort de sa femme, il s’est mobilisé contre les cancers gynécologiques -.

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Il s’agit de la première solidarité à demi-marathon organisée à Vallespir. Plus qu’un défi sportif, cette course, en hommage à Louisa Fargnoli-Salas, décédée d’un cancer de l’ovaire en avril 2025, veut sensibiliser et collecter des fonds pour la Heredity Cancer Association, dédiée à la lutte contre les cancers gynécologiques féminins, trop souvent négligés.

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Son nom était Louisa Fargnoli-Salas. C’était une fille, une femme, une mère, une femme brillante, dynamique, joyeuse et généreuse. Ce 6 mai 2025, elle devait célébrer son anniversaire à Céret, entourée de sa famille et de ses amis. Mais le cœur n’est pas à la fête. Louisa est décédée le 9 avril 2025 d’un cancer de l’ovaire.

Un départ prématuré qui aurait pu être évité, selon son mari Laurent.

C’est une immense injustice. Tout allait bien dans notre vie avant ce PU… maladie. La médecine a fait ce qu’elle pouvait, mais si nous avions brisé les pieds à ma femme alors que je me cassais les pieds pour aller faire ma coloscopie pour le contrôle de la prostate, et bien Louisa serait peut-être là. Si seules les femmes étaient un peu plus «harcelées» pour faire des échantillons de dépistage, de frottis,. Nous le faisons pour le cancer du sein, pourquoi ne le faisons-nous pas pour les cancers gynécologiques?

Laurent Salas, époux de Louisa et organisatrice de la solidarité semi-marathon

Dans le long combat, il a mené aux côtés de sa femme, Laurent Salas est surpris que rien ne soit fait au niveau national en termes de prévention, de messages passés. «Nous parlons de cancer du sein pour les femmes de plus de 50 ans, du papillomavirus à partir de l’âge de 11 ans, mais des cancers gynécologiques pour les jeunes mères, nous n’en parlons pas et c’est dangereux et c’est un énorme fléau.»

Louisa Fargnoli-Salas (à gauche) avec son mari Laurent et ses filles Marylou et Justine. © Laurent Salas

Les cancers gynécologiques les plus fréquents sont les cancers du corps utérine également appelé cancer de l’endomètre. Puis viens Cancers du col de l’utérus et cancers de l’ovaire. Avec environ 4400 nouveaux cas chaque année, Les cancers des ovaires représentent le cinquième Cause du cancer chez les femmes, après les cancers du sein, les cancers du poumon, les cancers colorectaux et les cancers de l’endomètre. Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus grave.

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«Nous avons découvert la maladie de Louisa il y a trois ans, elle était déjà dans le stade 4explique Laurent, son mari. Nous avons passé trois ans de combat féroce avec 6 ou 7 heures de chimios. “

Les cancers gynécologiques sont encore inconnus. © ap-hp

«Trop souvent négligé, souvent sous-estimé et insuffisamment pris en charge par les autorités publiques, ces cancers affectent 12% des femmes atteintes de cancer en France. Cependant, ils détruisent des vies, bouleversent les familles. Ces cancers nécessitent des moyens de dépistage plus accessibles et efficaces», Selon le mari de Louisa qui a décidé de poursuivre le combat en organisant Un semi-marathon ce dimanche 4 mai 2025 à Boulou.

Un semi-marathon organisé le dimanche 4 mai 2025 à 9h30 au Boulou pour sensibiliser les cancers gynécologiques. © au milieu d’ici

Une étape de course pour une cause essentielle. Beaucoup plus qu’un simple défi sportif, la moyenne iciest la première solidarité à demi-marathon organisée à Vallespir. Cet événement incarne un engagement fort qui souhaite sensibiliser et collecter des fonds pour la Heredity Cancer Association, dédié à la lutte contre les cancers gynécologiques féminins, qui accompagnaient Louisa Fargnoli-Salas et sa famille tout au long de son combat douloureuse.

Avec ce semi-marathon, j’ai décidé de rendre hommage à ma femme mais aussi à toutes ces femmes qui ont ces maladies, pour avertir également toutes les jeunes femmes qui doivent être payées à vous-même, que vous devez aller voir un gynécologue. Le cancer peut se produire rapidement et cela peut rapidement changer une vie.

«Un médecin généraliste n’est pas formé à cela», Il continue, “Vous devez absolument aller voir un spécialiste. Ce n’est pas facile, en particulier dans les zones rurales où il n’y a pas de gynécologue mais des sages-femmes. C’est le cas à Vallespir ». Aujourd’hui, Laurent Salas veut qu’avec son semi-marathon, soit également parlé de ce problème récurrent des déserts médicaux. «Nous devons dire à nos autorités publiques d’ouvrir des centres médicaux avec des spécialistes, des gynécologues. J’ai trois filles et je sais maintenant à quel point est impératif.»

«De là où se trouve Louisa, j’espère qu’elle sera fière de nous.» C’est donc pour sa femme mais aussi pour tous ceux quiUtilisez toujours, qui commencera ce dimanche 4 mai à 9h30, plus de 340 coureurs. Le cours de 21 km traversera les villes de Boulou, Maureillas et Saint-Jean-Pla-de-Corts dans une atmosphère sportive, remplie d’espoir et festive.

Bien que les cancers cervicaux puissent être détectés à un stade très précoce lors du frottis, il n’y a pas d’examen simple qui est systématiquement effectué, permet de détecter les cancers de l’endomètre et les cancers de l’ovaire.

Certains signes particuliers tels que la survenue de saignements anormaux (en dehors des règles, chez une femme ménopausique), la présence d’inconfort abdominal, de douleur pelvienne et / ou d’une augmentation du volume abdominal, peuvent évoquer un cancer gynécologique et doivent amener les patients à consulter leur médecin.Dans un certain nombre de cas, les cancers gynécologiques évoluent à faible bruit, sans signe clinique particulier et ce fait, ils sont diagnostiqués à un stade tardif de la maladie.

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