Mane blonde cachée sous sa casquette, le visage angélique mais le regard net dès que ses clubs caressent sa balle, Oihan Guillamoundeguy a un basque et des atterrissants dans les veines. Il a joué avec passion, une passion qui l’a dévoré depuis l’âge de 8 ans. Pas de question de se mettre en tête Martel ou même de pression inutile à son âge. À 20 ans, le camarade dégage un parcours de golf sérieux, solide mais créatif et intuitif. Qu’il s’agisse de Bernard Pascassio, l’ancien grand champion, organisateur de l’événement, Denis Fabre, directeur du tournoi ou Vincent Paris, le PDG du Golf Cabot de Bordeaux, le voient tous en lui un futur champion. Mais nous ne sommes que dans le prologue et tout le monde sait que la route est longue pour atteindre le sommet.
Un vendredi plus délicat
Quinze jours après avoir brillé (4e) Aux Émirats arabes unis sur l’hôtellerie (l’ancien challenger) et malgré la sous-performance une semaine plus tard à Abu Dhabi (56e), il est arrivé au pian-médoc sans nourrir le moindre complexe malgré une portée de joueurs surélevés. Au premier tour, il s’est distingué en faisant une carte de 65 (pente à 70 ans) comme trois autres concurrents et ce vendredi, dans des conditions météorologiques plus délicates, il a sauvé son égard et reste plus que jamais un candidat dans le titre convoité de Champion of France.
“Cette journée de vendredi s’est avérée beaucoup plus compliquée à cause du vent et des drapeaux organisés dans les coins”, a-t-il mis en perspective. Ce n’était pas très facile à marquer mais j’ai bien combattu, donc je suis très heureux. Pour le moment, nous pouvons parler de deux jours complets. Jeudi, j’ai mieux frappé les fers, alors j’ai réussi plus de birdies. Ce vendredi, j’ai frappé deux ou trois joueurs dans les toits un peu loin des drapeaux et nous courons rapidement après le score. Mais je suis plutôt satisfait de mon jeu, vous devez continuer sur cette voie. “
Même si rien n’a encore été joué, Ohan GuillamoundEguy n’hésitera pas à tenter sa chance comme un basque sautant pour conquérir le Graal national. À la question, que pouvez-vous souhaiter le samedi: “Beaucoup de birdies!” »»