«L’amour d’une mère pour son enfant ne connaît ni la loi, ni la pitié, ni la limite. Il pourrait tout détruire sur son chemin.» Laurence Le Jalu est une preuve flagrante qu’Agatha Christie avait raison. Lorsque son fils, Théodore, tombe et se noie dans la piscine familiale, lorsque les médecins disent qu’il a condamné et qu’il ne le voulait être qu’un corps sans vie, Laurence Le Jalu ne connaît plus ni la loi, ni la pitié, ni la limite. Une deuxième fois, elle donnera vie à Théodore.
Une maison de rêve dans un jardin idyllique au Brésil, une famille française expatriée avec ses trois tout-petits et une mère, souvent seule, qui se consacre à les élever: le début du témoignage de Laurence Le Jalu, dans son livre La deuxième vie de mon filsPublié par City Editions en janvier dernier, a tout un conte de fées. Cela ne prend que quelques minutes, un soir, à la vie pour changer. Le plus jeune, un bébé vivant, ludique et taquin est trouvé par sa mère inerte, pâle et enflé sous la bâche de la piscine. «Oh, non, mon bébé est mort!» Je l’ai trouvé dans la piscine, Théodore est mort! »»
Au Brésil, la foi est omniprésente
Toute mère lira ces mots effrayants avec des larmes dans les yeux et les cœurs en miettes. Laurence Le Jalu commence un massage cardiaque, désespéré. Le Samu arrive, son fils fera deux arrêts de cœur. «Je veux crier ma douleur»Dix minutes d’inattention, un appel téléphonique, la mère ressent tout le poids de la culpabilité sur ses épaules: «Oh, comme je me sens meurtrier, une mauvaise mère, oh, comme je l’ai maudit, cet appel, je n’étais pas là, il m’a entendu l’appeler, il a souffert, agonisé sous l’eau…» En permanence, elle tourne la scène, nous lui répétons cependant. “C’est un accident”. Brésilien aide à prendre soin de son bébé, à protéger sa maigre souffle de vie et Laurence Jalu promet à son fils que “Ce ne sera pas le dernier câlin”.
“Madame, sur une échelle de un à dix, son espérance de vie est de 0,5. Il suffit de dire aucun espoir”Annoncez les médecins. Il connaît gravement l’amour et la détermination d’une mère. Chaque jour qui passe est un combat et une victoire. Chaque jour, cette mère courageuse se bat pour que les prédictions défaitistes mentent: «Theodore n’est qu’une poupée de chiffon.» » Au Brésil, la foi est omniprésente; À l’hôpital, les sœurs, les autres parents, se répète chacun que “Dieu est bon”que son petit s’en sortira. Quand elle voit une étincelle de vie, quand elle est recommandée “Le stimuler excessivement”Laurence Le Jalu soulève alors une vraie armée autour de son bébé. Physiothérapeute, orthophoniste, thérapeute psychomotrice, neurologue, pédiatre, tout derrière cette mère courageuse, tous se battent pour que le Théodore puisse grandir et avoir la vie la plus normale et autonome que possible.
Miracle de l’amour maternel
On lui a dit que son fils serait aveugle et quadriplégique. Laurence Le Jalu avance sur le tarmac pour se rendre au retour de la France avec la main de son fils dans la sienne. C’est fragile, c’est chaotique, mais c’est le miracle de l’amour maternel: «Cette vitalité, [elle a] bien compris que[elle] il le transmet. »» Le retour dans la région de Paris est difficile et les soldats de sauvetage de Théodore, dans l’ordre de combat au Brésil, sont portés disparus, en France. La mère se retrouve dans un monticule à «Système français, faute d’espace dans la petite enfance en neurologie». «J’insiste, je redémarre, je laisse des messages, je n’ai pas de retour, ou si, peut-être, je parviens à les rejoindre, puis-je mendier, mon désespoir ne change rien, dans quel monde vivons-nous?» Y a-t-il plus d’humanité? »» Tous les progrès de Theodore sont si précaires, la mère ne peut pas baisser la garde! «Vous ne pouvez pas vous permettre d’attendre, plus vous agissez plus tôt, plus votre cerveau est susceptible de recréer des connexions.» » Une nouvelle bataille pour se battre pour cette mère qui n’abandonne pas. Tout est compliqué! Les médecins recommandent de confier son fils à la crèche pour l’aider à se développer en contact avec ses contemporains, elle doit demander au réalisateur de l’accepter. Vous devez enregistrer vos grands à la cantine pour pouvoir aller aux soignants avec Théodore. Impossible, elle est «Mère à la maison»Tu dois encore lutter contre «L’administration française et la stupidité de ceux qui l’appliquent» depuis «Élever vos enfants n’est pas un statut»que c’est “Une mère à la maison, au bas de l’échelle”.
Laurence le Jalu est “Une maman pilier”, «Une mère invulnérable pour [s]est petit »C’est une mère dans ce que le mot dit plus beau. Son témoignage rétablit toute leur dignité aux mères qui se battent, dans des situations tragiques ou non, pour offrir à leurs jeunes et le meilleur avenir possible. Son témoignage n’est pas que l’histoire particulière de la promesse a faite à son bébé que «ce ne serait pas le dernier câlin», c’est une ode à l’amour maternel qui “Ne connaît ni la loi, ni la pitié ni la limite”.
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