De nombreux livres donnent la parole aux animaux ou leur offrant une place de choix. Côté roman, de Lion de Joseph Kessel a Race vers des moutons sauvages de Murakami d’ailleurs Moby Dick de Herman Melville Et le célèbre Fables de La fontaineNous avons souvent brossé les portraits de chats, de chiens, d’oiseaux et parfois même, ils étaient chargés de narration. Bande dessinée, sont essentielles Maus D’Art Spiegelman et Le Chat rabbin Par Joann Sfar. Chargé avec plaisir de portée métaphorique, l’animal a plus d’une tournée littéraire dans son sac. Cela est mis en évidence par cette sélection qui lui laisse souvent le dernier mot.
Animaux et prisonniers gratuits Colette
“Je n’ai pas toujours le courage, le bon sens de refuser la porte de ceux que j’appelle – oiseau, chat ou chien – mais «visiteurs du soir», ils laissent un sillage ici, la trace des créatures qui ont fait avec moi l’échange d’un pouvoir. Je ne m’amuse que leur présence, leur départ se résout avec un dénuement progressif, ma décision de me priver du contact, du manteau, de la patte, de l’œil profond, du sourire. “
Elle a parlé de chats comme quelques autres, partageant également cette passion avec (entre autres) Jean Cocteau, mais Sidonie-Gabrille Colette, avant d’imposer sa Gauaille à Paris, était une fille de la campagne qui joue le beau rôle dans ses livres de ses livres Claudine Auto-fictionnel. Dialogues des animaux, des splendeurs de papillons, des prisons et du paradis, le chat… L’écrivain s’est toujours réfléchi avec d’autres êtres vivants que les hommes, des oiseaux aux papillons. En 2020, Albin Michel a publié une anthologie sur le thème et bienfond, ouvrant une porte d’entrée sur cette section de la littérature de Colette, une belle passerelle pour ceux qui n’apprécient pas encore son verbe. Et sa poésie très verve… ce bestiaire sélectif bénéficie aujourd’hui d’un format de poche. Nous n’en serons pas privés!
Colette – Bêtes gratuites et prisonniers
Croc-blanc De Jack London
“Être le meilleur était bientôt le seul objectif du Louveteau. Menacée par toutes les parties, entourée d’ennemis, privée de tout soutien, il ne pouvait survivre qu’en développant les dons qu’il avait reçus à la naissance à l’extrême. Il est donc devenu plus fort que les autres chiens, plus rapide, plus flexible, plus mince, plus durable, plus cruel, plus rusé, plus féroce, plus intelligent aussi. Il n’avait aucun autre choix. “
Trois ans plus tard L’appel de la forêtqui présentait déjà un chien, Croc-blanc raconte un loup, un fils d’un loup et un chien de loup avec une puissance physique incroyable et un personnage ultra indépendant, qui n’a connu que l’adversité, d’abord de la nature du nord américain, puis des animaux qui l’entourent et enfin celui des hommes, qui ne cesseront pas de vouloir l’utiliser à des fins les plus viles. Jusqu’à ce qu’il rencontre Weedon-Scott, son troisième maître qui lui montre le respect et l’amour. Laissez-le bien le rendre bien. De son écriture à la fois brutale et empathique, Jack London témoigne ici d’une histoire en tant que conteur qui fait Croc-blanc Un personnage à part entière, au-delà de tout le symbolisme pour lequel il est responsable… le héros d’un classique de la littérature américaine qui mérite d’être.
Oh vache! De David Duchovny
“Tous les animaux se parlent dans une sorte d’espéranto bestial et universel – grogner, siffler, écorce, coupure, le lion avec l’agneau, l’oiseau au chien, l’élan du chat – sauf que, hein, eh bien, qui aimerait parler à un chat? Ces bestioles, plus narcissiques, vous mourrez (…) mais je m’égare. Typiquement du bétail, cela. Digression, digestion. C’est tout. Nous, les vaches, puisque nous sommes envoyés à paître, nous avons beaucoup de temps pour ruminer. “