Pour Profane of Tax Law, la phrase suivante peut sembler barbare, mais il s’agit d’une nouvelle référence pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans le secteur. Dans l’annexe III de la directive 2006/112 / CE du Conseil de l’Union européenne du 28 novembre 2006, concernant le système de TVA commun, le point 6 a changé la pratique de la fiscalité sur certains produits éditoriaux. Publié à l’été 2024 dans la finance publique officielle – Taxes (BOFIP -IMPOST), il a amené en France l’imposition de certaines catégories d’œuvres avec une TVA à taux réduit (5,5%) à la TVA complète (20%).
Application plus stricte
Terminé la «ventilation» utilisée pour les cahiers de vacances pour les adultes, les livres audio pour les jeunes et pour toute une série d’impressions. Sans révolutionner la fiscalité du livre, cette instruction administrative fait l’application de la TVA à un taux réduit strict. Il introduit un nouveau «La pratique du rétablissement, à mon avis discutable, sur ce qui n’est pas un livre au sens strict», Maître de soutien Arnaud Morainequi conseille le Syndicat national de l’édition (SNE) ainsi que plusieurs maisons. Chaque année, après l’adoption de la loi sur les finances, l’avocat associé en charge de l’équipe de TVA de l’audit et des conseils Cabinet KPMG anime un webinaire pour les membres du SNE. Début mars, il a profité de cette réunion très suivie par les éditeurs pour faire le point sur la fiscalité du livre.
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Pour rappel, un livre bénéficie d’une TVA à taux réduit, seulement si elle intègre la définition fiscale d’un livre. Selon la dernière publication des BOFIP-IMPôts, un livre est considéré comme tel s’il combine ces conditions: être un ensemble composé d’éléments imprimés, reproduisant une œuvre d’esprit, ne présentant pas un caractère commercial ou publicitaire marqué et ne contenant pas un espace important destiné à être rempli par le lecteur. Chacune des conditions est détaillée, comme le concept «Éléments imprimés», qui prend en compte les livres audio et les livres numériques. Un autre exemple, l’espace destiné à être rempli par le lecteur doit être «Tout au plus égal à un tiers de la surface totale de l’ensemble».
Dans la pratique, certains produits éditoriaux restent complexes à définir. Dans le cas des offres composites, comme une boîte composée d’un livre et d’un objet promotionnel, l’éditeur a l’obligation de vendre en vertu d’une référence et d’un seul prix conformément à l’article 257 ter du code fiscal général. Mais un imprécision persiste sur la nature du produit vendu: le livre – dans sa définition juridique – est-ce la nature principale de cette vente ou est-ce l’objet promotionnel? Selon l’interprétation de l’éditeur, un taux de TVA réduit ou complet est appliqué. Dans ce type de situation, il n’y a pas de norme de marché. Ces vagues définitions du livre Cause «Un fort risque fiscal pour les éditeurs», Analyse de Master Moraine. Dans le cas où ils adoptent un taux de TVA complet, à 20%, ils sont pénalisés par rapport à la concurrence. Inversement, si les éditeurs optent pour l’application d’une TVA de taux réduite, ils risquent un ajustement fiscal.
Consultation publique
Dans le catalogue solaire, certains livres ont dû s’aligner sur 20% de TVA depuis l’année dernière. Il s’agit notamment de jeux de société ou de cahiers de vacances pour les adultes. Cette application plus stricte de la TVA avec un taux réduit a eu un impact sur les marges de l’éditeur. Pour y remédier, le directeur de la rédaction DIDIER OHORS oscille entre deux solutions. La première consiste à négocier avec les imprimantes afin d’économiser de l’argent sur la fabrication. La seconde consiste à augmenter légèrement le prix de vente. Un carnet de vacances pour adulte vendu à 7,50 euros en 2023 est allé cette année à 8,50 euros. «Nous ne ressentons pas d’impact sur les ventes parce que ce marché est très florissant», Didie ferat relativé. Malgré un besoin rapide d’adaptation l’année dernière, l’éditeur n’est pas à sa première fois. La TVA change pour lui? «Un phénomène qui s’étend sur plusieurs années.» »
Ces développements, la moraine du maître les suivent depuis près de vingt ans. Il a suivi des changements juridiques à la fois sur le livre numérique et sur le livre audio. Les derniers commentaires administratifs dédiés au livre sont toujours insuffisants pour le professionnel. Au nom de la SNE, l’avocat souhaite demander des consultations avec les autorités publiques, y compris le ministère des Finances. Le but est d’offrir une nouvelle définition vers le jour du livre qui laisse moins de place à une zone grise. «La profession a besoin d’une certitude juridique pour s’adapter à l’évolution du livre», summarizes Maître Moraine.
TVA à 20%: le prix unique s’applique-t-il?
Maître Moraine répond: «La définition budgétaire du livre n’est pas nécessairement la même que celle de la loi Lang. ne pas être des livres dans le sens de la loi Lang peut être vendu au prix qui plaira au libraire.