C’est une «œuvre bénédictine» que Jean-Jacques Portel a réalisée pour en savoir plus sur ses origines, «un vrai passeur d’histoire familiale», comme Marie Nathalie Jauffrettti, professeur à l’Université internationale de Monaco se qualifie. Après trois ans de recherche généalogique dans les archives, les journaux, les œuvres historiques et les témoignages de ses cousins trouvés (ceux de Bordeaux et ceux de Toulon), il a publié le livre Noir et blanc.
C’est certainement une saga familiale, mais c’est surtout un siècle d’histoire coloniale française. Tout commence par l’histoire de M. Laporte, né en 1775, qui est parti pour Gascogne pour s’installer en Martinique et «Mam’zelle Éveline», esclave noir sans nom de famille [la patronymie ne se fera qu’à compter de l’abolition de l’esclavage en 1848, N.D.L.R.]puis de leurs descendants qui parcouriront l’empire colonial français de la Guyane à Madagascar, de l’Afrique de l’Ouest à l’Indochine, du Soudan à Tonkin … avec des retours en Martinique, mais aussi Bordeaux, Ploemel Toulon et le témoignage posthume de Roger Portel, professeur, sur l’éruption de la grande guerre, le 8 mai. (1914-1918) et la diaspora familiale en France ou aux États-Unis. C’est l’histoire de l’esclavage colonial, mais aussi de la résilience d’une famille et de ses migrations successives.
Originaire d’Aix-en-Provence, installé dans Trévoux
Originaire d’Aix-En-Provence, Jean-Jacques Portel, né en 1950, vivait à Paris, Séoul, New York … avant de s’installer à Trévoux, où il était conseiller municipal, délégué du tourisme et membre du SAône Vallée Karate Club, administrateur du bureau touristique.
Comme ses ancêtres, il était un grand voyageur et aussi un grand témoin: le gagnant de la Fondation Zellidja, un soutien financier et des conseils aux jeunes âgés de 16 à 20 ans qui s’engagent à laisser seuls, au moins un mois, sur le thème de leur choix, dans le (s) pays de leur choix. Il est l’auteur de Travel Diaries Lapit la vieÉcrit en 1968 sur les nomades Saamis au nord du cercle polaire en Finlande et en Norvège, suivi, en 1969, de Whisky, whisky ! En Écosse et en Irlande, écrits au milieu de la guerre civile à Belfast.