Notes –Le Mamco publie sur Emma Reyes, Rosemarie Castoro et Les Glicksman
L’œuvre la plus importante pour le musée est celle du «don de Glicksman», qui l’a considérablement enrichie en 2023.

Publié aujourd’hui à 10h52

Une image de l’exposition consacrée à Mamco au don de Glicksman.
Annik Weter, Mamco, Genève 2025.
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Mamco semble être en léthargie aujourd’hui. Ce n’est pas. Non seulement il se prépare à offrir le 5 juin «Psot Netubras Xul» (comme la devise de Genève «Post Tenebras Lux») à EAux-vives dans un ex-industriel, mais il publie. Trois livres ont été publiés ces derniers temps. Oh, un peu confidentiel, je l’admets… ils reflètent néanmoins l’activité ancienne de Mamco. Une bonne chose. Le passé forme la base du futur. Ces trois publications étendent en effet l’exposition Rosemarie Castoro de 2019-2020 (juste avant le Covvi), le don de Glicksman partiellement présenté à l’automne 2023 et la rétrospective Emma Reyes, vue en 2023-2024. Mamco n’offre pas de catalogues au sens classique du terme, il y a maintenant mieux que les traces de ses activités.
Californie des années 1960
Le «don de Glicksman», pour commencer. C’est celui d’un couple aujourd’hui âgé. Hal est né en 1937. Son épouse Mary Ann Duganne, avocate des droits sociaux, doit être plus ou moins son contemporain. Leur activité reste liée aux années 1960 et 1970. Il suffit de dire que c’est loin, mais Mamco devient une sorte d’archéologue de la modernité. Hal, avec qui Paul Bernard et Julien Fronsacq ont eu une longue interview incluse dans l’œuvre, cessé de travailler dans le monde de l’art en 1978. Il est resté dans ses contacts et surtout des œuvres. Ces préoccupations surtout «Assemblée californienne», dont j’avoue humblement que je n’avais jamais entendu parler auparavant. L’homme a exercé son activité de conservateur dans le cadre de la Pomona College Art Gallery, à la galerie de l’Université de Californie à Irvine et enfin à l’Otis Art Institute. Hal Glicksman a également organisé de nombreuses expositions concernant l’art «chicano», alors inconnu. Le couple a également tissé des liens étroits avec le Guy de Pointet franco-américain (1934-1983), un artiste devenu très mamco.

Un reflet de la rétrospective Rosemarie Castoro à Mamco.
Annik Weter, Mamco, Genève 2025.
Il était nécessaire de trouver un lieu de réception permanent pour cet ensemble sans aucun doute unique. Ce n’est pas aussi facile qu’il est censé découvrir un endroit acceptant d’accueillir toute la collection. Le nombre est toujours un peu effrayant. La Mamco Genevois a heureusement des strapontines à Bienne et La Chaux-de-Fonds, dont les institutions du musée sont aujourd’hui dirigées par deux de ses anciens conservateurs. Il s’agit de Pasquart de Bienne qui a participé aux œuvres signées par Georges Herms en 2023 (dont l’une est la couverture du livre), Wallace Berman, Philipp Heffeton ou Guy de Cointet. Les personnes sur lesquelles différents auteurs ont écrit pour tout le monde un texte très utile. Certains artistes visuels sont en effet étrangers, du moins dans le grand public. J’avoue en outre, pour vivre parfois pour suivre une présentation de Lionel Bovier, l’actuel directeur de Mamco. Qui ‘qui? Qu’est-ce que quoi? C’est la question!

Certaines des fleurs d’Emma Reyes dans le «cube blanc» de Mamco.
Annik Weter, Mamco, Genève 2025.
Si le «don de Glickman» correspond au type de livres publiés par l’institution de Genève, ce n’est pas la même chose pour les deux autres œuvres, en outre imprimées en anglais. La langue de l’art contemporain, même si celle de l’hégémonie américaine. Morte en 2015, Rosemarie Castoro est un pur New York. Son nom reste lié au minimalisme, même si elle a commencé avec la peinture abstraite et terminée avec la sculpture. Plusieurs auteurs, dont Julien Fronsacq et Laurence Schmidlin, travaillent ici pour décrire son travail et le mettre en contexte. Emma Reyes est enfin le sujet d’une brochure qui entrerait facilement dans n’importe quelle poche. Nous nous souvenons que l’autodidacte la femme est colombienne, qu’elle vivait en Italie et a terminé en France. Nous avons admiré à Mamco ses énormes fleurs baroques coupant un peu ce que le musée montre habituellement. Là, plusieurs auteurs partagent l’espace, mais cette fois bien restreint.
Pratique
«Donation Glicksman, Californian Accounts 1960-1970», publié par Le Mamco et Pasquart de Bieenne, 136 pages. «Rosemarie Castoro», publiée par Ringier, 165 pages, «Emma Reyes», publiée par Ringier, 72 pages.
Né en 1948, Etienne Dumont À Genève, des études qui n’ont pas été très utiles. Latin, grec, loi. Un avocat raté, il s’est étendu vers le journalisme. Le plus souvent dans les sections culturelles, il a travaillé de mars 1974 à mai 2013 au «Tribune de Genève», en commençant par parler du cinéma. Puis vint les beaux-arts et les livres. À part cela, comme vous pouvez le voir, rien à signaler.Plus d’informations
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