
À travers le livre Nous ne sommes jamais dans des livresLe collectif du journaliste dans la zone d’expression prioritaire (ZEP) donne la parole aux ultramarines afin qu’ils reprennent leurs histoires et racontent leurs territoires. Une réflexion sur l’invisibilisation persistante de l’étranger dans l’imagination française. Entretien avec Édouard Zambeaux, co-fondateur du collectif ZEP.
RFI : D’où cela est né Projet ultramarine ?
Édouard Zambeaux: Ceci est le troisième livre que nous faisons. Nous avions commencé par en faire un sur ce que nous avions appelé la France des périphériques, qui était des territoires retirés, comme on dit au ministère de la ville. Ensuite, nous avons fait un livre autour des questions des jeunes. Et nous constatons que l’histoire d’Ultramarin est toujours ultra-parcellaire. Nous voyons les territoires ultramarines apparaître dans les «médias grand public» qui, au moment des crises aiguës ou des catastrophes climatiques. Nous voulions donc essayer de permettre le développement d’une modeste histoire quotidienne afin que les territoires à l’étranger soient racontés par ceux qui les vivent, à savoir leurs habitants.
Comment a été organisé la collection de ces témoignages ?
Près de 600 personnes ont participé. Dans le livre, vous avez gardé 160 histoires. Comment avez-vous fait les choix ?
Comment avez-vous travaillé avec ces personnes pour faire ressortir leurs témoignages ?
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