C’est grâce à Elisabeth Souny Selva et à son blog littéraire «Voyage français» que j’ai pris l’idée de lire François Cheng. Le contact avait été établi par Panaït Istrati. Alors optez pour François Cheng, un écrivain à découvrir dans ses yeux. La Chine est au cœur de plusieurs débats, il fait peur ou séduit. En fait, très peu de gens le savent. Le riz cantonais et les rouleaux de printemps, les versions Lyon, ne sont pas tout!
L’élève s’est appliquée (tout se passe!), Alors j’opte pour le premier conseil d’Elisabeth Souny Selva, “dit de Tiany”. Un bon petit pavé qui conduit le lecteur à travers cet immense pays, souvent à pied, aux côtés de deux autres amis de Tiany: Yumei et Haolang.
L’écriture est agréable, et c’est surtout un voyage dans l’histoire, dans une culture qui nous éloigne de notre vie quotidienne occidentale. Je ne ferai pas une revue précise et appliquée de ce riche roman, qui doit être découvert en prenant le temps nécessaire pour suivre l’itinéraire d’un peintre, Tiany, qui passe par la France, en Italie, aux Pays-Bas, pour la peinture en particulier. Il fait également un petit détour littéraire de Romain Rolland qui ne peut que me plaire… suivre ce trio désireux de vivre, découvrir, voyager, il suit également des pages d’amitié, de l’amour. Et un passage moins sympathique à travers la guerre entre la Chine et le Japon, puis bien sûr par la révolution chinoise et l’avènement de la «nouvelle société».
Le roman prend ensuite un autre virage plus dur, car la révolution est difficile pour les gens. Les dirigeants supervisent, et les gens se préoccupent en fait: survivre. Mais il est difficile de survivre si vous avez des principes, si vous voulez rester fidèle à un idéal qui n’est pas l’idéal des dirigeants, précisément.
-Je ne souhaite pas entrer dans l’évolution détaillée du roman. Il vous suffit de le lire, simplement! Je veux vous faire passer des découvertes de graines tout au long de ces pages: p. 298: «Le bonheur se sépare. Le malheur se rassemble.» Un index dans l’évolution du roman? Oui et non. Plutôt un index sur nos vies au fur et à mesure qu’ils vont… P. 370: «Ce que nous avons laissé, écrivez». C’est ce que je ressens, ce besoin d’écrire quelques lignes après un tel inondation de sentiments, des sentiments, des descriptions d’un pays que je ne sais pas, mais que j’apprécie beaucoup après cette lecture. Sans aucun doute, je suis très différent. de Xi Jinping comme le nouveau Mao.
Je me suis éloigné du livre? Je ne pense pas. François Cheng, dans ce livre, a marché ses lecteurs, a déclaré à sa manière «un rêve entier qui n’est pas encore à la portée de l’humanité» (p. 402). Dans ces pages, ce rêve était accompagné de l’amour et de l’amitié du trio composé du peintre, de l’ami, de l’amant. Et la dureté de la Sibérie chinoise, un régime impitoyable pour les dissidents.
Quel que soit l’avenir de la Chine, sous Xi Jinping et après, nous aurons de la peinture, de l’amour et de l’amitié. Et les lignes des écrivains pour que le monde n’oublie pas le sort des dissidents.
Donné par un activiste maoïste à Lyon, en 1972/73. Merci Christian.
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