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Jean Lopez, Friedrich Dürrenmatt, Hans Hellmut Kirst -.

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«Les cent derniers jours d’Hitler. Chronicle of the Apocalypse», par Jean Lopez, Tempus, 256 p., 9 €.

«Le juge et son bourreau, suivis de la suspicion» (le juge et Heker. The Suspion), par Friedrich Dürrenmatt, traduit de l’allemand par Alexandre Pateau, Gallmeister, «Totem», 300 p., 10,90 €.

«The Night of Generals» (Die Nacht der General), par Hans Hellmut Kirst, traduit de l’allemand par Pierre Kamnizer, New World, «Caphesthe», 450 p., 10,90 €.

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[1945![1945 !L’Apocalypse, cette année-là, est tombée le lundi 15 janvier. Hitler, soudainement, a décidé de quitter son siège social à Wientent, au sud de la forêt noire, pour retourner à Berlin par la route. Retour final. Cent jours plus tard, le 20 avril à 15h30, reclus dans son bunker, après une assiette de spaghetti, il se tire dans le temple droit; Eva Hitler, née Braun, l’a précédé dans la mort en ingérant une capsule d’acide cyanhyderique. À 15 h 50, 200 litres d’essence laisseront des cadavres intimidés des jeunes mariés, seuls des restes noircis qui seront enterrés dans un trou de bombe. Assourdissant, la canonade permanente de l’Armée rouge semble célébrer l’événement. Entre ces deux dates, il est décédé en Allemagne, bombardé, abattu, battu, affamé ou malade, 21 humains par minute.

Si l’apocalypse signifie surtout la divulgation, on peut dire que ces cent jours exposent la substance historique du nazisme, un mélange de retentiel autocratique, de démence bureaucratique et d’ivresse de l’annihilation. Une apocalypse dont l’historien Jean Lopez nous donne la chronique près d’heure par heure, précisément, Les cent derniers jours d’Hitler.

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