Le contrôle technique des deux-roues cristallise les tensions. Que ce soit pour les motards ou les contrôleurs. Il y a un an, les mobilisations et les actions s’étaient multipliées dans le département. Douze mois plus tard, rien n’a changé. Certes, les actions ont diminué, le sujet est moins à l’honneur, mais la tension est encore vivante.
Comme preuve, un centre de contrôle contacté ne souhaitait pas répondre. Il a été victime de la fronde de motard à plusieurs reprises, qui est venue étiqueter le bâtiment. À la fin de la ligne, la personne ne voulait pas envelopper des choses.
“Nous continuons le boycott”
En première ligne de la manifestation l’année dernière, la Fédération française des motards de moteur de Vienne. Son coordinateur, Manuel Repentin, reste au vent contre la réforme. «Nous continuons le boycott, explique-t-il. Nous n’allons pas faire vérifier notre véhicule, c’est inutile. Pour notre part, nous organisons plusieurs jours sur le thème de la sécurité. J’ai été le désir de supprimer les subventions. C’est toujours un paradoxe. Nous sommes retirés de cet argent, mais nous continuons le contrôle technique qui n’a aucun intérêt. »»
Suppose les balises et autres actions de protestation: «C’est pour montrer que nous sommes toujours là, pour réaffirmer notre opposition au texte. Nous continuerons à organiser des actions de type« Je contrôle ma moto ».
La manifestation est donc encore vivante parmi les utilisateurs, même si les centres de contrôle technique du ministère sont généralement satisfaits. «Ça va très bien pour nous, Confirme Nicolas Daudon, directeur du Noriko Beaulieu Center à Poitiers. Il faut dire que nos clients viennent de leur propre libre arbitre, donc il n’y a pas de problème. Il y avait des doutes sur les demandes de motards. En fin de compte, nous faisons des chiffres assez bons, concordants avec la moyenne nationale. »»
“Il y aura toujours des réticents mais ils sont minoritaires”
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur publiés en 2024, un peu plus de 620 000 motos avaient été vérifiées. À l’heure actuelle, plus de 80% des motos éligibles n’avaient pas réussi le contrôle technique.
«Nous travaillons plutôt bien, explains Agnes Melin, from the Saint-Martin-la-Pallu dekra center. Il y aura toujours des réticents mais ils sont minoritaires. La plupart du temps, les chèques se déroulent très bien. Les motards sont des gens qui accordent beaucoup plus d’attention à leur véhicule que les autres. »»
Tous les centres de Vienne ne proposent pas de contrôler les deux-roues. L’année dernière, nous avons demandé à deux centres ce qu’ils en pensaient. À l’époque, ils nous ont dit leur réticence. Nous les avons donc contactés pour faire le point et leur opinion n’a pas changé.
«Nous savions que nous étions bientôt à la retraite, Nous sommes expliqués au Dekra de Saint-Benoît. C’était compliqué de commencer. Et puis, nous n’avons pas de place pour effectuer ces commandes de moto. »»
Dans Norisko de Châtelleraault, le problème est principalement financier. «C’est un certain prix. Pour la formation, c’est déjà 500 € par contrôleur. Nous avions examiné l’équipement, c’était au minimum de 10 000 €. Il y avait déjà trois centres qui l’offraient à Châtellerault. C’était compliqué, nous n’étions pas sûrs que nous ayons des clients. Nous avons donc décidé de ne pas le faire.» »»
Un an plus tard, le contrôle technique des deux-roues n’a pas fini de parler.
Related news :