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À 20 ans, récurrente, il échappe à un retour en prison -.

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Un jeune homme de 20 ans a comparu devant la Cour judiciaire de Montauban pour deux vols commis à quelques mois d’intervalle via la plate-forme Snapchat. Il a renfloué des personnes avec de fausses motos, a encaissé l’argent ou a volé la machine, puis a disparu. Un récidivant, il avait déjà été condamné à 18 mois de prison pour extorsion.

Le visage juvénile, les cheveux tirés par un catagan, Mathys, 20 ans, a du mal à contenir son émotion, ce vendredi 2 mai 2025, en entrant dans la boîte de la Cour accusée de la Cour judiciaire de Montauban.

Le jeune homme, de Beaumont-de-Lomagne, apparaît dans la procédure d’apparence immédiate pour deux vols commis selon le même mode de fonctionnement, le 15 décembre 2024 et le 29 avril 2025.

Un mode de fonctionnement bien établi via Snapchat

Déjà connu de la justice, le défendeur a été condamné à 18 mois de prison dans une affaire d’extorsion. Dans ce nouveau fichier, les faits ont un mécanisme similaire: utiliser la plate-forme SnapchatIl entre en contact avec des personnes intéressées par l’achat ou la vente d’une moto. Les réunions sont fixées dans une grange isolée, située près de la maison de ses parents à Beaumont-de-Lomagne.

Le premier vol a lieu le 15 décembre. Un acheteur de Gard donne à Mathys la somme de 2 800 euros pour l’achat supposé d’une moto. L’échange a lieu, puis le jeune homme disparaît avec de l’argent. Le deuxième incident, le 29 avril, cette fois cible un vendeur de croisements de moto: Mathys demande à essayer la machine, mais ne revient jamais.

Debout dans la surface, l’accusé essaie de se justifier: «Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela», répète-t-il, émue visiblement, ses yeux se tournaient vers sa mère et son beau-père.

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Le matin même de ce deuxième vol, il est déjà devant le tribunal, devant le juge de l’application des sanctions (JAP), dans le but d’obtenir une planification d’une peine antérieure. Une coïncidence qui n’échappe pas à la juridiction. “Comportement complètement immature”, a déclaré son avocat, moi Charlotte Cambon.

Mathys explique le désir de lancer une entreprise d’objets décoratifs en résine époxy avec son beau-père, mais prétend manquer des moyens. À la question du juge sur sa recherche d’emploi, le jeune homme répond, a démissionné: «C’est compliqué…».

L’accusation reste inflexible. Le magistrat du procureur exige 12 mois d’emprisonnement, dont 6 probatoire suspendus, accompagnés de la révocation d’une suspension de 6 mois précédents. Elle demande également de rester en détention. Elle souligne l’immaturité de la crasse d’un garçon qui a rejoué ses défauts à peine cinq mois après une peine déjà substantielle.

Une défense qui plaide le trouble psychiatrique

En défense, Me Cambon se souvient du parcours médical et familial complexe de son client. Diagnostiqué avec un trouble déficitaire de l’attention sévère de l’adolescence, Mathys, alors mineur, n’a pas pu être placé dans une structure spécialisée, faute d’une solution adaptée. «Il a besoin d’un suivi psychiatrique – pas, pas de prison», plaide l’avocat.

Le tribunal, sensible aux arguments de défense, prononce finalement une condamnation à 8 mois de prison sans mandat. Mathys purgera sa peine sous bracelet électronique. «En une semaine, vous serez placé sous surveillance à domicile. Vous ne serez pas droit à une erreur», prévient le président du tribunal.

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