Lorsque Jean-Baptiste Pégain est là, nous l’entendons. Sur le terrain pendant l’entraînement ou de la galerie où il s’installe pendant les matchs, l’ancienne Briviste donne la voix. Aux autres membres du personnel ou aux joueurs, parfois très vert, mais en tout cas avec passion.
Vous avez découvert le National. Comment jugez-vous cette division?
J’ai été plutôt surpris du niveau global, du moins en haut de la table. À Périgueux, j’ai été surpris par les exigences des joueurs, leur désir de progresser et de le croire. Il est très intéressant de travailler à ce niveau. Il existe la même méthodologie de travail que dans de nombreux clubs de pros. Nous essayons d’être d’accord avec nos principes sur le rugby et avec l’ADN de notre manager [NDLR : Didier Casadéi]. Bonne atmosphère, rigueur, efficacité.
Comment s’est passée votre arrivée au Cap?
Didier m’a demandé de venir lui donner un coup de main sur certains aspects du jeu, y compris la bataille du territoire. Moi, il fallait qu’une structure professionnelle m’accueille pour terminer la validation de mon diplôme en tant que manager. Il était tout à fait naturel que je sois venu en pré-saison l’année dernière en tant que consultant. Petit à petit, nous entrons dans le jeu. Lorsque nous voyons que ce qui est mis en place parvient à gagner plus de matchs qu’il ne vous fait perdre, nous essayons d’aller plus loin.
Vous êtes arrivé dans un terrain connu…
Je connais bien Julien [Le Devedec] Pour avoir joué avec lui, Bébert [Bertrand Brugeille] Aussi. Louis [Dubois] Est également passé par Brive. De toute évidence, je connais très bien Didier qui était mon entraîneur et avec qui je me suis entraîné à Brive. Il est important de travailler de bonne humeur, les joueurs le ressentent. Même si nous ne sommes pas toujours d’accord, pour savoir et apprécier, cela nous fait aller de l’avant.
Avez-vous manqué la terre?
J’avais pris une année sabbatique, j’ai profité de l’occasion pour déménager et voir comment cela a fonctionné dans d’autres sports et autres clubs. J’aurais pu partir ailleurs, ce n’était pas fait.
“Même si nous ne sommes pas toujours d’accord, pour savoir et apprécier, cela nous fait avancer”
Quels sports vous ont inspiré?
Pas mal handball sur le match d’évitement, le football américain sur la stratégie, le gain sur le territoire. Et j’ai visité les 14 clubs, Pro D2 pour voir les méthodes de travail. Nous essayons de nous inspirer des meilleurs et de dessiner des choses qui collent à l’ADN de l’équipe et du personnel. Les joueurs veulent progresser, nous ne pouvons rien leur dire.
Vous êtes arrivé avec l’exigence, la rigueur inhérente au top 14.
Le personnel l’avait déjà. Cela fournit un nouveau cadre aux joueurs, il les prend de leur zone de confort. Ils voient qu’ils peuvent aller plus haut, que, même dans le dur, ils peuvent mettre fin aux matchs. Nous avions décidé de terminer le plus haut possible, les joueurs ont répondu sur la phase régulière. Maintenant, c’est un deuxième championnat qui commence. Tout peut s’arrêter rapidement. Quoi qu’il arrive, le Périgueux Club aura progressé.
Le personnel du plafond est fourni. Comment ne pas marcher sur vos pieds?
Didier a fait des feuilles de poste pour tout le monde. Bien sûr, lorsque vous voyez quelque chose dans un secteur de collègue, vous vous permettez d’en parler. C’est ainsi que nous progressons. Il existe des données, mais c’est collégial que nous parvenons à faire progresser le marché du travail. Il y a du respect et de l’aide mutuelle entre nous.
Est-il facile de préparer un match contre le même adversaire deux semaines de suite?
Je ne sais pas si c’est facile, mais c’est un match qui sera différent. Le week-end dernier, il y avait peu de temps de jeu efficace. Rouen n’a pas beaucoup joué, a attendu nos défauts. Nous pouvons avoir plus de ballons de récupération à jouer. Les compositions de l’équipe seront différentes, le calendrier aussi. Les matchs ne sont jamais similaires.
“Son expérience”
Didier Casadéi était l’entraîneur de Pégijoine à Brive, avant que les deux hommes ne partagent la ligne de touche de Corrézien. Les voici ensemble à nouveau. «Il veut devenir entraîneur professionnel et pour cela, il sait qu’il est nécessaire de s’entraîner quotidiennement. Nous avions besoin de quelqu’un qui avait de l’expérience lors des voyages de camp, la stratégie. Il nous apporte, décrit le directeur de la plafond. Peu d’entraîneurs nationaux ont son expérience en tant que joueur et entraîneur [NDLR : 320 matches joués et cinq saisons sur le banc]. C’est tout l’avantage pour le club. »»