
Après une saison intense, le RC Méditerranée Palavas, avec des ambitions élevées, déménage à Saint-Jean-de-Bournay, pour essayer de gagner une place au 16e tour de Federal 2. Le polyvalent 9-10 et le capitaine de l’équipe font le point sur la saison de la mer.
Après un dernier revers en Servian, vous terminez à la cinquième place dans votre piscine, que regardez-vous la saison RCM?
C’est une saison complètement différente de la saison dernière (ils avaient terminé en grande partie en premier dans le poulet, la note de l’éditeur), un peu de scierie, avec une poule légèrement plus surélevée. Nous avons quand même réussi à compenser la fin, après avoir été parlé au milieu de la saison. Nous avons pensé que les choses essaient de redresser la barre et, au moins, d’atteindre cet objectif qui était qualifié ».
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Un regret de ne pas terminer dans les quatre premiers et de recevoir le barrage?
Oui, bien sûr, nous voulions terminer le plus haut possible. Mais déjà, l’objectif d’être qualifié, il est rempli. Nous sommes tous très heureux et motivés pour ce barrage du dimanche. Un autre championnat commence, une nouvelle aventure. Nous avons terminé six points de la première place, trois du quatrième, il a été joué jusqu’au dernier jour et nous avons vu que chaque équipe a pu battre tout le monde. Même Jacou, une lanterne rouge, nous a battu pendant la phase de retour.
“Nous avons eu de l’expérience”
La double défaite en 16e finales l’année dernière est-elle toujours dans les têtes?
Face à Argelès, ce fut un choc, difficile à digérer. Pour terminer une saison comme ça après avoir dominé… mais grâce à la saison dernière, nous avons eu une petite expérience, nous savons ce qui nous attend, nous savons ce que ces phases finales représentent. Et certains gars, en tout cas ceux qui l’ont vécu, nous avons pris de l’expérience et nous ne voulons pas revivre cela. Nous jouerons ces phases finales différemment. Ayant gardé, plus ou moins, la même main-d’œuvre, avec deux ou trois gars qui sont venus nous renforcer, nous voyons qu’il y a une équipe, nous voyons que nous commençons à souder, c’est une famille.
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Les ambitions affichées par le club au cours des dernières saisons ont-elles ajouté de la pression sur vos épaules, sur le terrain?
Non, pas surtout. Il y a beaucoup de travail qui se fait autour de l’équipe…, la pression, je ne pense pas. S’il y a une pression, je dirais que c’est positif. Nous savons qu’il y en a beaucoup, comme dans tous les clubs, dirigeants, bénévoles, qui luttent autour de nous. Et c’est pour eux que nous devons remporter les victoires le week-end. Donc non, c’est plus une source de motivation que de pression.
Les Isérois de Saint-Jean-de-Bournay, 4e à Poule 2, vous attendent. Que devriez-vous se méfier lorsqu’ils sont confrontés à eux?
C’est une équipe très solide, qui s’appuie sur un grand paquet d’attaquants, avec de nombreux maul et une pute qui marque de nombreux tests cette saison. C’est à nous de les contrer là-dessus, et peut-être d’envoyer un peu plus de jeu, de les faire bouger et de jouer sur nos qualités.