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Xiii rugby (élite 2). Un dernier tour pour Aaron Wood avec des loups Pamiers -.

Xiii rugby (élite 2). Un dernier tour pour Aaron Wood avec des loups Pamiers -.
Xiii rugby (élite 2). Un dernier tour pour Aaron Wood avec des loups Pamiers -.

essentiel
À 41 ans, le franco-australien des loups Pamiers a décidé de gravir les crampons de façon permanente. Légende de son sport, il a décidé de rester à Pamiers pour soutenir le développement du rugby XIII.

Tout à parcourir à la fin. Le sien, il l’aurait aimé victorieux pour son équipe, les loups de Pamiers XIII, battus en quarts de finale Elite 2, dimanche à Carpentras. Blessé, il n’a joué que les trois derniers matchs dans sa tête, depuis les tribunes, un modeste spectateur parmi le public des supporters. Aaron Wood est désormais officiellement «retiré du 13». De retour dans le voyage d’un homme bon.
Au compteur, Aaron Wood a 21 ans de rugby de haut niveau. Il a célébré son 41e anniversaire récemment. Longévité exceptionnelle dans ce sport physique qui nécessite de la vitesse, du cardio et de l’engagement. Un sport qui mâche parfois les corps. Cheveux mi-longs, capuchon sur la tête, barbe abondante piquée avec des cheveux gris, il impose par sa taille, ses bras, le tronc puissant de son torse où le ballon il porte abrite la convoitise des autres. Sur son chemin, nous nous retournons parce que tous les amoureux du XIIIe siècle le reconnaissent. «C’est Aaron Wood, le franco-australien». Sur une feuille de match, l’équipe adverse cherche son nom. Sa présence confirme un rugby à haute intensité. Il l’a pratiqué sous les couleurs de Limoux, Avignon, Toulouse XIII, puis TRÈBES à XV et, enfin, en mouillant le maillot des loups Pamiers au cours des deux dernières saisons. Il a même fait parmi les 20 groupes de l’équipe française en 1996. Mémoires, il est inévitablement en abondance. Et que son dernier «match» était à Carpentras est un signe. Carpentras, c’est les derbys Avignon-Carpentras qui viennent en mémoire d’Aaron. «2000 personnes dans la galerie, ça crie partout, c’est comme le feu, et parfois ça se heurte un peu», admet-il. Depuis la fin du match, l’adversaire redevient «un ami» redevient. C’est aussi, avec le rugby XIII, son mot préféré. «Les copains» avec, dans sa bouche australienne, une once d’accent midi.

«C’est le corps qui dit non»

Dans Pamiers, il aurait pu avoir une figuration, n’apportant que son expérience. Mais Aaron Wood est un «guerrier», au sol, il a donné tout son talent en tant qu’organisateur du jeu. «C’est le syndrome de Peter Pan», plaisante-t-il. J’ai 16 ans dans ma tête. Je joue donc tous les ballons. C’est le corps qui dit non, le virage est terminé, c’est bien. »Plusieurs fois Champion de France, vainqueur de la Coupe, il conserve de sa carrière une image de symbole. Celui qu’il pose avec l’évarose, sa fille, Aurélie, la femme de son fermier et la Coupe conquise l’année dernière par les Wolves, à National 1.
À la retraite, mais pas en retour. Aaron Wood «Reste au club, à Pamiers. J’aime le projet des présidents, l’atmosphère, les gars. Le projet est, un jour, montée dans Super 13».

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