Aterré dans l’anonymat en janvier 2021, l’Argentin s’est imposé comme manager de l’équipe champion des Français et de l’Europe. Capable d’évoluer dans toutes les positions de 10 à 15, son rôle sera essentiel devant l’UBB ce dimanche.
Six mois pour convaincre
Sans club après la franchise argentine Jaguare, Juan Cruz Mallia arrive au stade Toulouse en janvier 2021 en tant que Joker médical des ailiers Lucas Tauzin et Arthur Bonneval. Peu connu en France, il a été chaleureusement recommandé à Ugo Mola par Gonzalo Quesada, qui était l’entraîneur des Jaguares, une surprise surprise du Super Rugby en 2019. «Je savais que le stade pouvait se précipiter les yeux fermés. Je leur ai même dit à l’époque qu’ils pouvaient me tenir responsable si cela ne fonctionnait pas. Connaissant son talent, je n’étais pas vraiment inquiet»Rappelle l’entraîneur italien actuel pour MIDI olympique. Mallia signe ensuite pendant six mois. «J’avais signé pendant six mois, cela m’a laissé sous peu pour me prouver. Après ce court contrat, je n’avais rien. Donc je savais que nous devions tout faire pour le faire fonctionner avec Toulouse», avait-il confié à Figaro. Sa fin tonitruante de la saison – titulaire au centre lors de la finale de la Coupe Champions et à l’aile pendant celle du top 14, toutes deux remportées contre le stade Rochelais – convainc le stade Toulouse pour le faire signer un contrat de deux ans. Qu’il a ensuite prolongé jusqu’en 2025, âgé de 28 ans à seulement 28 ans, il négocie actuellement un nouveau bail avec les dirigeants de Toulouse.
Deux mois pour parler français
Un mois après son arrivée dans la ville rose, «Juanchi» (son surnom) casse un doigt. Deux mois d’indisponibilité. Qu’il décide de profiter de prendre des cours de français intensifs. “Avant de venir à Toulouse, je ne savais même pas comment dire bonjour”aime rappeler Mallia. Inévitablement, quatre ans plus tard, il maîtrise le langage de Molière.
Le couteau à stade suisse
Juan Cruz Mallia a une large polyvalence. Arrière, centre, ailier, ouvreur. Il est capable d’occuper toutes ces positions avec le même succès, même si sa préférence va au numéro 15. “C’est à l’arrière que je m’amuse”dit-il souvent. Entre les rappels et le duel en défense, il se régale. Mais ce n’est pas exclusif, surtout au stade Toulouse. “”Comme je le dis souvent, nous jouons ici sans numéro dans le dos. Sur le terrain, nous jouons partout. Donc, peu importe où je suis placé, je pense seulement à apporter ma contribution au collectif. Et tous mes coéquipiers font de même. ” Couteau suisse donc. Mais dans quelles proportions? Depuis février 2021, l’Argentin a disputé 85 matchs avec le stade Toulousain (toutes les compétitions combinées), dont 67 comme titulaire. Quels postes ces réunions ont-elles commencé? Quatre fois au centre (le tout au cours de sa première saison), treize fois à l’arrière, 21 fois à l’ouverture et 29 fois à l’aile (très principalement en 14, donc à gauche). C’est lors de ce dernier article qu’il a commencé les deux finales – Top 14 et Champions Cup, également a gagné – la saison dernière. Son cinquième titre avec Toulouse. Pour soulever le bouclier Brennus en 2023, le PUMA avec 57 sélections était remplacé au début. Ce dimanche, Ramos et Kinghorn Packages, c’est à l’arrière qu’il tiendra contre l’UBB en demi-finale de la Coupe des champions.
Marqueur de test et marqueur
Puis polyvalent. Et aussi décisif. «Juanchi» a déjà enregistré 29 essais dans le maillot Toulouse. Y compris cela, décisif, dans la finale de la Coupe des champions 2021 contre le stade Rochelais. Il est également capable de s’arrêter. Dans le top 14, il a déjà marqué 141 points au pied (15 pénalités et 48 transformations). Une responsabilité qu’il assumera probablement dimanche contre les Bordeaux. Une première pour lui en Coupe des champions et dans un match d’élimination directe. Cette saison, le PUMA a marqué 69 points dans la ligue, soit 84%.
Une idole nommée Messi
Mallia est argentin, le pays où le football est roi. Jusqu’à l’âge de 15 ans, le natif de Cordoue a également pratiqué ces deux sports de balle en concert. Avant de choisir l’ovale. Mais son idole n’est pas un joueur de rugby car c’est Lionel Messi, dans le voyage inspirant selon lui. «Il a toujours travaillé pour réaliser des rêves, ne jamais lâcher» »a dit au Toulousain de Drame de rugby. La comparaison de son cocher Mathis Castro-Ferreira a donc dû être plus plate. “Dès qu’il touche une balle, Juan parvient à créer le décalage. En gros, je pense que c’est un peu de rugby Messi”Récemment publié la jeune ligne de troisième ligne-ligne.