En août dernier, Jean-Noël Spitzer était très clair sur les ambitions de «Neo-Promu»: rester dans le match aussi longtemps que possible, si possible jusqu’au 26e jour. Trois matchs de cette dernière réunion, Vannes fait mieux que cela. La 12e place est même possible.
Quatorzisme depuis le 8 septembre et la défaite d’ouverture contre le stade Toulousain, le RC Vannes, le plus petit budget, les salaires plus petits appris très rapidement et à tous les niveaux. Enfin, sa plus grande qualité est de ne jamais lâcher prise même après de grandes désillusions. Deux exemples: en novembre dernier, les Bretons mènent 27-0 à une demi-heure de jeu contre l’UBB mais se sont finalement inclinés à la fin d’un match «impédable». La réaction? Victoire lumineuse à La Rochelle. Il y a trois semaines, une leçon reçue dans Castres sous la pluie ternaine. Réaction ?
Première victoire améliorée et contre Toulon, s’il vous plaît. Ce match a relancé le Vannetais ainsi que le championnat «ci-dessous» avec le Stade Français, Perpignan et Vannes dans les principaux rôles de la tête avec quatre matchs cruciaux à jouer. Joe Edwards, l’un des dirigeants de Vannes après le succès contre le RCT: «C’était un match de référence, nous avons envoyé un vrai message au championnat du genre: “Écoutez les gars, nous ne sommes pas encore dans Pro D2, nous sommes dans le top 14 et nous voulons rester dans le top 14!” C’est comme ça… »
Douzième place, pas une étoile inaccessible
Il ne fait aucun doute que le Stade Français et Perpignan veulent également rester dans le top 14… Pour ce faire, chaque club a ses forces. Perpignan connaît les affres de la lutte et peut se vanter d’avoir remporté les deux matchs d’accès auxquels il a dû jouer en 2022 et 2023. Le Stade Français, en cas d’égalité avec Vannes, a l’avantage de l’évasion particulière. Et des vannes, dans tout cela? Bizuth a un léger avantage en termes de calendrier avec, pour commencer samedi prochain, ce stade Français de tous les dangers pour les protagonistes, de tous les espoirs pour les Bretons.
Mais pas assez pour allumer Spitzer: “Interdire les joueurs de regarder le classement? Ils font ce qu’ils veulent, mais nous n’en comptons pas. Il y a trop de choses que nous ne maîtrisez pas. Le premier résultat positif des équipes qui sont devant nous, cela peut exploiter notre moral. Nous devons être frais dans nos têtes pour approcher les matchs de la Rabine, si la préparation de la semaine est forte!” La fraîcheur montrée contre Toulon, le fait d’être vivant à la mi-mai, de cette façon de jouer sans pression grâce à cette approche pousse l’optimisme. «Treizames? Nous siglons immédiatement.» La douzième place n’est pas non plus une étoile inaccessible. Le 24e jour sera équilibré en termes de problèmes pour les adversaires du club de «trois par le bas»: Perpignan ira à Clermont, Vannes à Bayonne et le Stade Français recevra Lyon.
Avantage supposé pour Vannes pour le 25e jour, avec Perpignan et le Stade Français en mouvement avec “Big of the Middle Who Want to Be Autstairs”, respectivement Clermont et La Rochelle, les Bretons accueillant les Palois qui ne savent presque rien dans le top 14. sourire.
Calendrier de la lutte d’entretien
23e jour
Vannes – La Rochelle
Perpignan – Stade Français
24e jour
Clermont – Perpignan
Bayonne – Vannes
Stade Français – Lyon
25e jour
Clermont – Stade Français
Vannes – Pau
La Rochelle – Perpignan
26e jour
Stade Français – Castres
Bordeaux -Bègles – Vannes
Perpignan – Toulouse