Philippe Héral, joueuse des services publics de Réalmont XIII, revient à sa longue carrière et évoque ses désirs après le rugby.
Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter?
Je m’appelle Philippe Héral, j’ai bientôt 37 ans 38 ans, je suis un père de deux enfants, un petit garçon Germain, 6 ans, et une petite fille Jeanne, 3 ans. J’habite à Cambon, un petit village à côté d’Albi et je suis un plombier en chauffage.
Pourquoi arrêtez-vous votre carrière maintenant lorsque vous avez quelques années d’avance sur vous?
J’arrête ma carrière de joueur à cause de mon âge avancé (rires), le désir est toujours là mais le corps suit moins… puis depuis l’année dernière, j’ai entraîné plus que ce que j’ai joué, ce qui me faisait du bien (j’ai un rugby à XIII et les diplômes des entraîneurs à Federal). Cette année, je m’occupais des séances vidéo que nous avons incorporées avant la séance de formation du vendredi soir.
Qui sont les éducateurs, les entraîneurs et les joueurs qui ont marqué votre carrière?
-Il m’est impossible de libérer un joueur en particulier, j’ai eu le plaisir et la chance de jouer avec de grands joueurs au cours des différentes saisons, que ce soit étranger ou français… les entraîneurs qui m’ont particulièrement marqué: Sean Mullins qui m’a permis de jouer mes premiers matchs dans le premier à 17 ans, Stéphane Revello, pour sa gestion et sa capacité à être un chef d’hommes. Tandems Olivier Janzac / Maxence Rivière, Patrick Limongi / Romain Maillot, et le dernier Fabien Denis / Romain Dintilhac pour leur capacité à tirer le meilleur parti des joueurs et avec beaucoup d’anecdotes…
Avez-vous des regrets lorsque vous regardez dans le rétro?
Le seul regret que j’ai, c’est la défaite de la finale d’Elite 2 lorsque j’ai joué à Lescurer contre La Reole, une finale qui bascule dans les derniers instants…
Quels sont vos désirs après le rugby?
Mes désirs après le rugby sont de prendre du temps pour ma famille et de soutenir mes enfants dans leurs futures activités.
Treize dans le monde
Related news :