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Où est le mystère des poteaux de rugby sciés dans un village de Lot-Et-Garonne? -.

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Une semaine après la découverte des Polonais du stade Sawn Rugby, les questions autour de cet acte de vandalisme libre agitent la tranquillité habituelle du Bastide du Haut-Aagenais.

Il y a une semaine, Monflanquin s’est réveillé et a découvert que pendant la nuit (ou celui avant), les poteaux – d’un côté – du terrain de rugby avaient scié avec un petit broyeur électrique. «Nous avons même trouvé une paire de lunettes de protection sur place», explique Adrien Boisserie, le capitaine de rugby de l’équipe locale, le 4 Cantons-Bhap.

Aucune réparation possible

Depuis lors, la mairie a déposé une plainte et l’enquête a été en cours. «Nous ne savons pas qui pourrait faire cela et pourquoi», commente Nathalie Founaud-Veysset, le maire du village de 2 500 habitants. Les services techniques de la municipalité ont tenté de réapparaître les articles cette semaine, mais l’alliage particulier de la structure a anéanti sa tentative. Il sera donc nécessaire de les remplacer. Coût estimé: 5 000 euros. Et comme nous devrons également changer ceux de l’autre côté du terrain, vieillissant… «Cela nous permettra de les peindre en prune et blanc, les anciens étant restés verts et blancs, couleurs de monflanquin avant le regroupement avec les clubs de l’Entente».

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Consolation des smages pour le conseiller. Parce que le stade et son infrastructure appartiennent à la ville. «C’est donc la communauté et la monflanquin qui paieront pour cet acte de vandalisme. C’est pénible…»

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«Qui est ciblé par cet acte?»

En 2017, le stade Saint-Vite Rugby, à 20 km, avait connu une telle dégradation. Les auteurs avaient été appréhendés, ils étaient des jeunes des villages environnants, sans réelle. Et pour Monflanquin? «Nous entendons les sons d’un couloir, mais nous nous en méfions parce que ce n’est peut-être pas la vérité, souffle Adrien Bisserie. Déjà, qui est ciblé par cet acte: le club? Le village? La mairie? Comme tout le monde à Monflanquin, nous nous posons des questions dans un petit village rural.

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Une forme de gêne indique également les rangs du club de rugby. Parce que ce n’est pas le premier acte de vandalisme observé cette saison. «Notre club-house a été» visité «trois fois cette saison, le bar de rafraîchissement du stade aussi.» Pour les menus lacins: pot de mayonnaise, chicorée, sirops… plus de stupidité que le désir de voler.

Les auteurs de ces cambriolages ont été arrêtés par la gendarmerie. «Nous mettons des barres aux fenêtres du club-house. Mais le stade est un grand endroit ouvert, impossible à sécuriser. À partir de ce moment, nous avons la crainte que ces actes de vandalisme se reproduisent», induit le joueur de rugby. Cependant, Monflanquin et ses habitants n’aiment rien de plus que leur tranquillité.

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